Les 100 meilleurs TED Talks – La liste ultime

Vous parcourez toutes les conférences TED, mais vous ne savez pas lesquelles regarder ? Il existe plus de 50 000 vidéos en ligne, et nous comprenons qu’il soit difficile de choisir les meilleures conférences TED.

Pour vous faire gagner du temps, nous avons regardé une tonne de vidéos, sélectionné les 100 meilleures conférences TED, les avons divisées en catégories et avons résumé ce que vous pouvez en apprendre. Entrons dans le vif du sujet.

Cliquez sur un lien ci-dessous pour accéder directement à une catégorie. Et si vous souhaitez mettre en pratique ces conseils de narration, n’oubliez pas que vous pouvez créer des visuels avec le créateur de présentations en ligne Piktochart. Inscrivez-vous gratuitement et créez de superbes présentations, infographies, brochures, affiches, graphiques pour les réseaux sociaux, etc.

« Faire deux choses à la fois, c’est ne faire ni l’une ni l’autre ». Harford commence par cette citation, mais la contredit rapidement en affirmant que les gens devraient en fait s’efforcer de faire « deux choses à la fois – ou trois ou même quatre ».

Pour étayer son propos, il évoque le mode de comportement d’Albert Einstein, qu’il qualifie de « multitâche au ralenti ». Einstein travaillait souvent sur plusieurs projets en même temps, mais pas de la manière trépidante que l’on associe au multitâche sur le lieu de travail moderne. Au contraire, les enseignements tirés d’un projet peuvent enrichir l’autre, de la même manière que les athlètes bénéficient d’un entraînement croisé.

La grande question qui se pose est la suivante : « Comment faire pour que tous ces projets ne deviennent pas insurmontables ? ».

Harford explique comment la chorégraphe accomplie Twyla Tharp procède. Elle emporte une boîte en carton pour chaque projet sur lequel elle travaille. Pour chaque boîte, elle place des notes, des livres, des disques, des films et d’autres sources d’inspiration en rapport avec le sujet. Cela lui permet de séparer les projets, une tactique que’on peut également utiliser sous forme numérique.

Harford conclut l’entretien par cette phrase : « Faites une liste de vos projets. Posez votre téléphone. Prenez quelques cartons. Et mettez-vous au travail ».

Citation la plus inspirante

« La créativité naît souvent lorsque l’on sort une idée de son contexte d’origine et qu’on la déplace ailleurs. Il est plus facile de sortir des sentiers battus si l’on passe son temps à passer d’une boîte à l’autre ».

Conseils en matière de narration

Lors d’une narration complexe, utilisez des éléments visuels qui aident le public à comprendre la chronologie. C’est ce que fait Harford en expliquant que 40 des plus grands scientifiques du monde ont montré qu’ils avaient changé de sujet jusqu’à 43 fois pour leurs 100 premiers articles de recherche. Il maintient l’attention du public en lui racontant des histoires moins connues sur des personnages célèbres, comme le penchant de Charles Darwin pour l’étude des vers de terre lorsqu’il se sentait bloqué par d’autres projets de recherche. Il montre au public une chronologie des projets de Darwin pour expliquer comment ils se sont souvent chevauchés.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Le fait d’avoir plusieurs projets en même temps n’est pas nécessairement un signe de manque de concentration. Le « multitâche au ralenti » peut vous aider à atteindre vos objectifs, même si cela semble contre-intuitif. Les leçons tirées d’un projet peuvent profiter à un autre, même si les deux projets ne semblent pas liés à première vue.

À l’âge de cinq ans, Melvin a regardé avec sa famille, sur un téléviseur noir et blanc, l’alunissage historique de Neil Armstrong et Buzz Aldrin. Le lendemain, les enfants du quartier ont commencé à parler de devenir astronaute, mais Melvin, qui se décrit comme un enfant noir maigre dans une « ville quelque peu raciste », n’a jamais osé rêver de devenir astronaute.

Mais ses parents, tous deux éducateurs, l’ont aidé à élargir ses horizons. Un été, son père l’a aidé à recâbler le système électrique d’un camion à pain pour le transformer en camping-car. Ils l’ont emmené en voyage. Un peu plus tard, sa mère lui offre un coffret de chimie. Ces expériences ont appris à Melvin qu’il pouvait être non seulement explorateur, mais aussi chimiste.

Plus tard, alors qu’il était astronaute à la NASA, Melvin a travaillé en harmonie avec des personnes de différentes nationalités. Il a ajouté que le fait de voir la planète du point de vue de l’espace lui a fait comprendre que les gens pouvaient coexister en tant qu’une seule race : l’humanité. Il termine en encourageant le public à adopter la bonne perspective et à croire que nous pouvons tous coexister.

Citation la plus inspirante

« Je n’aurais jamais eu l’ambition de devenir astronaute si mon père ne nous avait pas emmenés en voyage dans cet engin infernal que nous avions construit de nos propres mains ».

Conseils en matière de narration

Melvin présente la conférence de manière animée en utilisant ses mains et son corps pour décrire le mouvement au fur et à mesure qu’il raconte ses aventures. Grâce à une narration pleine d’humour, Melvin maintient l’attention du public en racontant comment il a rejoint la NASA et est devenu astronaute. C’est lors de sa première mission dans l’espace que son état d’esprit a changé : il ne pouvait plus rêver grand et voyait l’humanité comme composée de races radicalement différentes en raison de ses expériences d’enfance.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les astronautes verraient un lever et un coucher de soleil toutes les 45 minutes alors qu’ils feraient le tour de la planète toutes les heures et demie à une vitesse de 17 500 miles par heure.

Mara Mintzer, urbaniste, présente le problème au début de son intervention : « Notre société prend régulièrement des décisions sans consulter un quart de la population ». Elle parle des enfants. C’est une vérité tellement évidente et frappante qu’on se demande pourquoi on n’y a jamais vraiment réfléchi.

Elle partage son expérience dans le cadre de « Growing Up Boulder », un programme d’urbanisme qui a consulté des enfants de l’école primaire et secondaire sur le réaménagement d’un parc. Elle fait participer le public en montrant des photos d’idées d’enfants pour l’aménagement du parc.

Vers la fin de l’exposé, Mintzer évoque la conviction d’un maire de ville selon laquelle les enfants agissent comme des révélateurs. Si un endroit est confortable et accessible pour eux, il y a de fortes chances qu’il le soit aussi pour les personnes âgées, les personnes handicapées et les pauvres.

Elle termine en exhortant le public à considérer les enfants comme des citoyens non seulement de l’avenir, mais aussi du présent.

Citation la plus inspirante

« Si nous éliminons les idées dès le départ, cela limite notre créativité et freine le processus de conception ».

Conseils en matière de narration

Les visuels peuvent rehausser une présentation lorsque des personnes partagent des histoires, mais il existe un moyen efficace de le faire. Lorsque vous montrez des photos au public, décrivez-lui toujours le contexte de l’image ou expliquez-lui ce qu’il regarde. Par exemple, Mintzer montre des photos de parcs et explique ce que le public voit. Elle explique qu’ils ont mis en œuvre certaines de ces idées, comme l’amélioration de l’accès à un ruisseau pour permettre aux enfants de se baigner en toute sécurité, et l’éclairage des passages souterrains pour que les lycéens se sentent en sécurité lorsqu’ils rentrent chez eux à pied le soir. Ils proposent aux adolescents des activités à sensations fortes. La façon dont les tout-petits marchent dans un couloir et explorent leur environnement leur a appris à « ralentir et à tracer un chemin où le voyage est aussi important que la destination ».

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

« Une ville accueillante pour les enfants est une ville accueillante pour tous », car les enfants sont inclusifs lorsqu’ils conçoivent des projets : ils ne pensent pas seulement à eux-mêmes, mais aussi à leurs grands-parents et aux animaux. Ils ne conçoivent pas non plus pour des voitures ou des entreprises.

Sir Ken Robinson explique que les enfants sont intrinsèquement créatifs et n’ont pas peur de se tromper. Cependant, lorsque nous devenons adultes, nous apprenons à craindre de nous tromper, car les systèmes d’entreprise et d’éducation stigmatisent les erreurs. En outre, les matières artistiques sont souvent reléguées au second plan dans les systèmes éducatifs, ce qui est une grave erreur.

En effet, dans le monde d’aujourd’hui, les diplômes sont devenus inutiles et les gens ont besoin de créativité pour survivre. Sir Robinson conclut en évoquant Gillian Lynne, la célèbre chorégraphe des pièces de Broadway telles que Cats et Phantom of the Opera, et la façon dont elle ne pouvait pas rester assise à l’école. Un spécialiste a découvert qu’elle adorait danser et a encouragé ses parents à l’inscrire dans une école de danse.

C’était dans les années 30. De nos jours, dit Sir Robinson, les personnes comme Lynne auraient été diagnostiquées comme souffrant de TDAH et auraient reçu des médicaments pour se calmer. Il termine l’une des meilleures conférences TED de tous les temps en encourageant le public – dont beaucoup sont des professeurs – à éduquer « l’être tout entier » afin d’aider les enfants d’aujourd’hui à faire face à l’avenir.

Citation la plus inspirante

« Vous ne trouverez jamais rien d’original si vous n’êtes pas prêt à vous tromper ».

Conseils en matière de narration

Laissez libre cours à votre humour. Sir Robinson fait rire le public tout au long de son discours, ce qui ne veut pas dire que son sujet n’est pas sérieux ou urgent. Il déplore la façon dont les écoles tuent la créativité et estime que « nous ne pouvons pas nous permettre de continuer dans cette voie ».

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

« Nous ne grandissons pas dans la créativité, nous grandissons hors d’elle. Ou plutôt, nous sommes éduqués en dehors d’elle ».

Graham Shaw, expert en communication, montre que tout le monde est plus doué pour le dessin qu’il ne le pense. Il introduit ses idées par une question : « Combien d’entre vous savent dessiner ? »

Shaw soutient qu’une grande partie des compétences en dessin sont altérées non pas par le talent, mais par les croyances. Alors, comment surmonter nos croyances paralysantes et devenir doué pour le dessin ?

Une solution consiste en une simple « séquence » de dessin, que Shaw démontre. Shaw rend son exposé interactif en demandant à l’auditoire d’essayer la technique, en demandant à chacun de prendre un stylo et un morceau de papier. Il montre également des exemples de caricatures.

Il laisse également le public sur une dernière réflexion : « Combien d’autres croyances et de pensées limitatives portons-nous chaque jour avec nous ? »

Citation la plus inspirante

« Quand on dit qu’on ne sait pas dessiner, ce n’est qu’une illusion ».

Conseils en matière de narration

Étayez vos affirmations par des démonstrations et donnez des exemples réalisables auxquels les membres de l’auditoire peuvent aspirer. Shaw présente la « séquence » de dessin simple, qui permet d’expérimenter des dessins et de créer des milliers de variantes de dessins animés et d’illustrations. Pour étayer son idée, Shaw raconte l’histoire de personnes qui ne pensaient pas savoir dessiner, mais qui ont finalement réussi à intégrer le dessin pour réussir dans différents domaines de la vie.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Le dessin est en fait une forme de communication très engageante qui peut améliorer la valeur de tout message que vous essayez de transmettre et même améliorer votre confiance en vous.

Au début de son exposé, Cage présente le problème : bien que la narration imite la vie et évoque des émotions, elle ne peut jamais vraiment reproduire la notion de choix. Le public a tendance à être passif et ne prend pas de décisions.

Il pense que la narration interactive, y compris les plateformes telles que la télévision interactive, la réalité virtuelle et les jeux vidéo, peut changer la donne. Il explique en quoi son travail de scénariste interactif diffère de celui des scénaristes linéaires, car il doit tenir compte des dizaines de choix que le public peut faire dans chaque situation. Il termine sur une note optimiste quant à l’avenir de la narration interactive, qui, selon lui, « peut devenir une nouvelle forme de divertissement et peut-être même une nouvelle forme d’art ».

Citation la plus inspirante

« La narration interactive est une révolution dans la manière de raconter des histoires.

Conseils en matière de narration

Permettez à l’auditoire d’expérimenter les avantages de la situation que vous expliquez ou défendez. Pour ce faire, il invite le public à participer à un jeu interactif qu’il a préparé. Cage présente la narration et le public prend des décisions pour le personnage principal du jeu.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Alors qu’un scénario de film fait 100 pages, un scénario interactif peut en faire 4 000 à 5 000, car le rédacteur doit prendre en compte des milliers de variables, de conditions, de choix et de résultats possibles.

Firth, ingénieur en structures, commence par demander au public s’il peut imaginer un monde sans ponts. Ce n’est pas une chose à laquelle on pense tous les jours. Il évoque également l’impact des ponts sur les communautés, en particulier dans les zones rurales pauvres.

Tout au long de son exposé, il montre au public des exemples de ponts qui sont intéressants chacun à leur manière. Certains sont vraiment durables, comme un pont en pierre vieux de plusieurs siècles en France. D’autres sont périlleux, comme un pont en herbe au Pérou, qui doit être reconstruit chaque année.

Malgré cela, l’innovation dans la construction des ponts avance à pas de tortue, surtout si on la compare aux technologies numériques. En effet, les ingénieurs et les clients veulent éviter les risques de sécurité.

Mais un projet de pont en Norvège sur lequel il travaille prouve qu’un pont peut être innovant tout en étant très sûr, et que même un pont en béton peut être beau.

Il conclut en disant que la beauté enrichit la vie et que les gens devraient cesser d’accepter des « environnements laids ». Les ponts peuvent contribuer à la beauté de l’environnement. « Qu’il s’agisse de sauver des vies en Afrique rurale, de repousser les limites de la technologie à longue portée ou de simplement faire traverser la route à son voisin, j’espère que nous continuerons à construire des produits élégants et beaux qui sauvent des vies et édifient des communautés », déclare M. Firth.

Citation la plus inspirante

« Les ponts : la beauté enrichit la vie. N’est-ce pas ? Elle accroît notre bien-être. La laideur et la médiocrité font tout le contraire. »

Conseils en matière de narration

Renforcer l’impact des images en soulignant leurs contrastes. Par exemple, la photo d’un solide pont de pierre est immédiatement suivie de celle d’un pont d’herbe délabré, suspendu entre deux montagnes.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Dans certaines communautés à travers le monde, les ponts sont vitaux pour la population, les reliant aux écoles, aux marchés et aux services de base, tels que les établissements de soins de santé.

Par des mots et des vidéos, Piano rend hommage aux héros méconnus de la construction, tels que les alpinistes et les plongeurs en eau profonde qui travaillent à des hauteurs et à des profondeurs vertigineuses. Il montre au public des vidéos de la construction de monuments célèbres dans le monde entier, tels que la tour Shard à Londres et le Centre Georges Pompidou à Paris, et décrit le degré de coopération requis de la part de milliers d’ouvriers pour les construire.

En tant qu’architecte, M. Piano a lui-même travaillé sur plusieurs des sites et espaces publics qu’il présente au public pendant son discours, ce qui le rend apte à discuter à la fois de la construction et de l’impact public de ces œuvres architecturales.

Il explique que l’architecture consiste à raconter des histoires. Il s’agit de désir, de rêves et de beauté. Et cette beauté universelle, croit-il, « est l’une des rares choses qui peuvent changer le monde », une personne à la fois.

Citation la plus inspirante

« L’architecture ne répond pas seulement à des besoins et à des nécessités, mais aussi à des désirs – oui, des désirs -, à des rêves, à des aspirations. Voilà ce que fait l’architecture. Même la plus modeste des cabanes sur terre n’est pas seulement un toit. C’est plus qu’un toit. Elle raconte une histoire ; elle raconte l’identité des personnes qui vivent dans cette cabane. Des individus ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous présentez des objets inanimés tels que des bâtiments, utilisez des vidéos qui présentent l’objet sous différents points de vue, au lieu de vous contenter d’une image statique. Vous pouvez également présenter une vidéo de la création de l’objet au lieu de montrer uniquement le produit fini.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

« La vraie beauté, c’est quand l’invisible rejoint le visible, qu’il fait surface. Et cela ne s’applique pas seulement à l’art ou à la nature. Cela s’applique à la science, à la curiosité humaine, à la solidarité ».

Asare commence son exposé en présentant le quartier d’Agbogbloshie à Accra, au Ghana. Il décrit l’endroit et montre des photos au public. C’est dans ce quartier que l’on trouve une casse, qui, selon M. Asare, est devenue célèbre en tant que « symbole de l’inconvénient de la technologie : Le problème de l’obsolescence programmée ». En d’autres termes, c’est « un endroit où les appareils du monde entier terminent leur vie ».

Cependant, les images habituelles d’Agbogbloshie que l’on voit dans les médias racontent une histoire incomplète, selon M. Asare. Le fait qu’après Agbogbloshie, les appareils soient refaits est absent du récit. D’une certaine manière, ils reviennent aussi à la vie. Les habitants de la région assemblent de « nouveaux » ordinateurs fabriqués à partir des déchets. Les déchets sont vendus à des techniciens qui remettent à neuf des équipements électroniques. Même les pièces en plastique sont lavées et vendues à des usines de vêtements et de meubles.

Outre ce cycle de démantèlement et de reconstruction, Agbogbloshie et l’économie qui l’entoure impliquent un transfert de compétences techniques, ainsi qu’un processus « d’apprentissage par la pratique et la fabrication ».

C’est ce qui l’a amené, avec son associé, à concevoir un programme d’innovation visant à mettre en relation « le savoir-faire pratique des créateurs du secteur informel avec les connaissances techniques des étudiants et des jeunes professionnels dans les domaines STEAM (science, technologie, ingénierie, arts et mathématiques) ». Il nous fait part de certains résultats du programme, tels qu’un drone fonctionnel construit à partir de matériaux de récupération et un kiosque d’expérimentation et d’apprentissage par l’expérience dans un makerspace.

À la fin de sa présentation, M. Asare demande au public de ne pas oublier l’autre facette d’Agbogbloshie, à savoir qu’il représente un cycle de fabrication et qu’il est à l’origine d’une économie circulaire à partir de la base.

Citation la plus inspirante

« Si, à l’avenir, quelqu’un vous dit qu’Agbogbloshie est la plus grande décharge de déchets électroniques au monde, j’espère que vous pourrez le corriger et lui expliquer qu’une décharge est un endroit où l’on jette des choses et où on les laisse pour toujours ; une casse est un endroit où l’on démonte des choses. Un déchet est quelque chose qui n’a plus de valeur, alors que la ferraille est quelque chose que l’on récupère spécifiquement pour en refaire quelque chose de neuf ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous montrez des photos de lieux, présentez des gros plans de détails, ainsi que des personnes interagissant avec le lieu, ce qui est humanisant. Par exemple, après avoir montré la casse de loin, Asare montre des gros plans de pièces d’ordinateur et de disquettes mises au rebut, suivis d’une photo de ferrailleurs qui brûlent des fils et des câbles sur le site pour en récupérer le cuivre et l’aluminium.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

« Il y a dix fois plus d’or, d’argent, de platine et de palladium dans une tonne de nos produits électroniques que dans une tonne de minerai extrait du sous-sol ».

Dans cette courte ode à l’art et à la science de la conception de l’information, McCall montre au public des exemples d’infographies qu’il a créées, en particulier des projets de grande envergure pour des publications informatives et des auteurs de livres. Son exposé vise à montrer comment le design graphique peut aider les gens à assimiler des données, à repérer des schémas et à acquérir de nouvelles connaissances.

Il commence par un bref historique du design de l’information, y compris la création des premiers diagrammes à barres, diagrammes circulaires et diagrammes de surface. Il explique ensuite les différentes techniques que les designers peuvent utiliser pour afficher des informations. « Les formes exotiques des graphiques sont certes attrayantes, mais un simple petit point peut être tout ce dont vous avez besoin pour résoudre une tâche de réflexion particulière », explique M. McCall.

Il ajoute que la simplicité est souvent l’objectif de nombreuses infographies, mais que les designers doivent embrasser la complexité lorsque les données l’exigent. Il termine en faisant part de son enthousiasme pour la graphie – « la capacité de lire et d’écrire des graphiques » – qui, selon lui, n’en est qu’à ses débuts et peut aider les gens à faire de nouvelles découvertes.

Citation la plus inspirante

« Les graphiques qui nous aident à penser plus vite ou à voir l’équivalent d’un livre sur une seule page sont la clé de nouvelles découvertes ».

Conseils en matière de narration

Donnez des exemples de projets sur lesquels vous avez travaillé. En choisissant des projets que vous connaissez par cœur, vous pourrez mieux expliquer leur contexte au public et renforcer votre crédibilité en tant qu’orateur.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Il est faux de croire que toutes les infographies doivent viser la simplicité. Si vous devez créer une infographie complexe pour représenter des données, faites-le. Cela dépend de l’information, de votre public et de l’histoire que vous racontez.

M. Conte commence par évoquer ses premières années en tant que musicien, lorsqu’il téléchargeait ses chansons sur MySpace et recevait un nombre d’écoutes déprimant : trois par jour. Il a ensuite entendu parler de YouTube et a commencé à y télécharger des vidéos musicales.

Finalement, lui et son groupe ont gagné suffisamment d’argent grâce aux ventes d’iTunes. Les vidéos ont attiré des fans qui sont venus à leurs concerts, et ils ont commencé à tourner. En fin de compte, il a pu acheter une maison et construire un studio d’enregistrement.

À l’époque, vers 2013, le modèle économique permettant aux artistes de gagner de l’argent en ligne n’en était qu’à ses balbutiements. La plupart du temps, il s’agissait d’essais et d’erreurs. D’une année à l’autre, leurs revenus pouvaient chuter de 90 %, car de plus en plus de gens utilisent les services de streaming, qui rémunèrent beaucoup moins les artistes qu’iTunes.

Quatre ans avant cette conférence TED, M. Conte et un ami ont lancé Patreon, « une plateforme d’adhésion qui permet aux créateurs de se faire payer chaque mois par leurs fans pour gagner leur vie ». Dans son exposé, il montre des exemples de créateurs qui, grâce à Patreon, ont pu gagner jusqu’à 56 000 dollars par mois.

M. Conte termine sur une note positive, en indiquant que d’autres fournisseurs de services en ligne sont en train de mettre au point des modèles permettant d’améliorer les revenus des artistes en ligne. Cela ne se limite pas aux musiciens ; on peut être journaliste ou créateur de bandes dessinées, par exemple. Il pense que le métier d’artiste redeviendra un jour une profession respectée.

Citation la plus inspirante

« Nous allons tellement bien rémunérer les créateurs que, d’ici dix ans, les jeunes qui termineront leurs études secondaires et supérieures penseront qu’être créateur n’est qu’une option : je pourrais être médecin, avocat, podcasteur ou auteur d’une bande dessinée sur le web ».

Conseils en matière de narration

Fournir des statistiques pour renforcer l’impact des données frappantes et des opinions tranchées. Par exemple, M. Conte montre un instantané de son tableau de bord YouTube il y a plusieurs années. Il montre qu’en 28 jours, il a obtenu 1 million de vues, mais n’a gagné qu’un maigre montant de 166 dollars.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Le modèle économique de la monétisation de l’art évolue. Patreon a montré que les gens sont prêts à payer pour un contenu créatif de qualité, qu’il s’agisse de jeux vidéo indépendants, de musique classique ou d’illustrations numériques.

Eldebek parle au public de ses cinq frères, tous scientifiques et ingénieurs, et d’un courriel qu’il leur a envoyé un jour. L’histoire raconte qu’il abandonnait ses études d’ingénieur pour devenir musicien à plein temps.

Il partage les préoccupations de ses frères et explique qu’elles sont légitimes. Après tout, de nombreux artistes luttent pour joindre les deux bouts à cause de l’art. Les gouvernements ne financent pas suffisamment les programmes artistiques et les écoles ne donnent pas la priorité aux matières artistiques. Bien qu’il existe d’autres sources de financement, les artistes ont du mal à les trouver.

Eldebek présente sa solution : Grantpa, une plateforme en ligne qui met en relation les artistes avec les programmes de financement et les fournisseurs.

Citation la plus inspirante

« Je veux vivre dans une société où les artistes sont davantage valorisés et bénéficient d’un plus grand soutien culturel et financier afin qu’ils puissent se concentrer sur la création artistique au lieu d’être contraints de conduire des Uber ou d’occuper des emplois de bureau qu’ils préfèreraient ne pas occuper ».

Conseils en matière de narration

Faites en sorte que votre conclusion soit mémorable en faisant référence à votre introduction ou en la résolvant. Eldebek termine son intervention en lisant au public un courriel qu’il espère pouvoir envoyer à ses frères des années plus tard. Le courrier électronique fait état de la réussite de Grantpa, qui a aidé des centaines de milliers d’artistes à vivre décemment de leur art, et remercie ses frères et sœurs pour tout le soutien qu’ils lui ont apporté.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les musiciens eux-mêmes créent des plateformes technologiques qui permettent aux artistes d’obtenir des financements et d’améliorer leurs revenus.

Gilbert, une auteure, explique au public que l’écriture a toujours été sa passion, mais qu’un événement récent a changé sa relation avec le métier. Elle avait publié un livre à succès et les gens lui demandaient si elle craignait que son prochain ouvrage ne soit pas à la hauteur.

Le succès du livre de Mme Gilbert a amené les gens à s’inquiéter de sa santé mentale. Les projecteurs de la réussite amplifient souvent les problèmes de santé mentale et en font un sujet de préoccupation pour le public. Cela nous amène à une question importante : Qu’est-ce qui, dans les domaines créatifs, nous fait craindre pour la santé mentale des gens ?

Pour réduire la menace qui pèse sur la santé mentale des créatifs, Gilbert propose une solution. Les artistes doivent construire une distance psychologique protectrice entre l’acte de création (par exemple, l’écriture) et l’anxiété liée à la réaction des gens à leur travail.

Sa solution s’inspire de la pensée grecque et romaine ancienne, qui attribue la source du génie créatif à un être extérieur et invisible. Cette philosophie protège les artistes à la fois du narcissisme du succès et de l’abattement de l’échec. Pour aider le public à comprendre cette idée, elle raconte l’histoire d’artistes contemporains qui intègrent cette croyance dans leur processus de création.

Citation la plus inspirante

« Mais peut-être que cela ne doit pas être aussi angoissant si vous n’avez jamais cru, en premier lieu, que les aspects les plus extraordinaires de votre être venaient de vous. Mais peut-être que si vous croyiez simplement qu’ils vous ont été prêtés par une source inimaginable pour une partie exquise de votre vie à transmettre lorsque vous aurez terminé. Si nous y pensons de cette façon, tout commence à changer. »

Conseils en matière de narration

Partagez vos émotions avec le public, surtout si vous pensez qu’il a vécu une expérience similaire. Gilbert décrit l’anxiété et la pression qu’elle a ressenties après la publication d’un best-seller.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Notre perception actuelle du génie créatif provenant de l’être humain est un mode de pensée qui ne s’est généralisé qu’à l’époque de la Renaissance. Cela fait peser un poids psychologique sur les artistes.

Bethune affirme que Charles et Ray Eames n’étaient pas de simples designers, mais des super-héros du design, car ils ont utilisé leur processus créatif pour résoudre de grands problèmes et répondre à des besoins humains. Grâce à leurs meubles, ils ont changé la façon dont nous vivons dans nos maisons et même la façon dont nous faisons des affaires.

Pourtant, les designers font l’objet d’un énorme malentendu. Les gens ne voient pas l’aspect de la résolution de problèmes et le rôle que joue le design pour faciliter les relations humaines.

Bethune termine en encourageant les gens à considérer que tout le monde, d’une certaine manière, a des super-pouvoirs, mais qu’il faut avoir la possibilité de les exercer. Il demande aux entreprises de faire du design un élément central de leur stratégie.

Citation la plus inspirante

« D’une certaine manière, nous avons tous des super-pouvoirs, n’est-ce pas ? »

Conseils en matière de narration

Utilisez des exemples fictifs, tels que des histoires héroïques, que beaucoup de gens comprennent pour expliquer une compétence de niche. Bethune présente des analogies pour établir un lien entre les compétences d’un designer et les capacités d’un super-héros. Par exemple, il affirme que les designers – comme les super-héros – ont une vision à rayons X parce qu’ils sont capables d’analyser en profondeur les besoins humains et d’offrir des expériences de design stratégique que les clients désirent.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Nous devons donner aux designers la possibilité de respirer, d’expérimenter et d’innover afin de tirer le meilleur parti de leurs super-pouvoirs et de leur permettre de résoudre des problèmes humains.

M. Leberecht commence par un fait important : les logiciels et les robots remplaceront la moitié de la main-d’œuvre humaine d’ici vingt ans. Il souhaite néanmoins que les organisations « restent humaines ». Il est convaincu que le moyen de préserver l’humanité à l’ère des machines est de créer de la beauté.

Leberecht propose quatre principes pour construire une belle organisation. Tout d’abord, il faut faire ce qui n’est pas nécessaire. Par exemple, le PDG de la société de yaourts Chobani a fait don de toutes ses actions à ses 2 000 employés.

Deuxièmement, créer de l’intimité. CARE, une organisation humanitaire, l’a fait en organisant des conversations honnêtes et ouvertes avec son personnel sur leurs expériences en matière d’égalité des sexes au travail avant de lancer une campagne connexe dans les villages du nord de l’Inde.

Troisièmement, soyez méchants. Leberecht précise qu’il ne s’agit pas d’être vulgaire ou cynique, mais d’être capable de « dire l’horrible vérité » quand il le faut. Par exemple, une entreprise manufacturière a identifié les obstacles à l’amélioration des performances au sein de l’entreprise, les a affichés sur des tableaux et les a placés dans la « salle des horreurs ». Il les a aidés à se débarrasser de la paperasse et à identifier les moyens d’améliorer la situation et de résoudre les problèmes.

Enfin, rester incomplet. Il parle des mouvements de protestation qui se forment en réponse à une crise. « Ce sont des mouvements, ils sont toujours imparfaits, jamais complètement organisés, ils évitent donc de devenir banals », explique Leberecht.

Il conclut en partageant sa conviction que la beauté peut sauver le monde et préserver l’humanité de nos organisations et de nos sociétés.

Citation la plus inspirante

« À mesure que les machines s’emparent de nos tâches et les accomplissent de manière plus efficace, il ne restera bientôt plus à l’homme que le genre de travail qu’il doit accomplir avec brio plutôt qu’avec efficacité. »

Conseils en matière de narration

Utiliser des photos pour illustrer un argument et soutenir votre récit. Lorsque vous présentez des diapositives contenant du texte, limitez-le à des phrases très courtes. Une courte phrase en gras et en blanc sur un fond noir aura un fort impact visuel et ne détournera pas l’attention de la présentation.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Au lieu de considérer l’utilisation croissante des robots et des logiciels comme une menace, nous pouvons y voir une opportunité de créer plus de valeur et de beauté.

Reeves demande au public d’imaginer une situation hypothétique. Il s’agit d’un concepteur de produits qui a créé « un nouveau type de produit, appelé système immunitaire humain ». Imaginez que vous présentiez le produit. Vous décrivez les merveilles du système immunitaire humain à Bob, un manager qui n’a pas froid aux yeux. Mais il rejette l’idée, la qualifiant de produit inefficace et complexe.

Si l’efficacité et la simplicité sont des caractéristiques merveilleuses d’un produit, elles ne s’appliquent pas à tous les domaines. Par exemple, si nous voulions que le système immunitaire humain soit efficace et simple, les gens mourraient facilement lorsqu’ils rencontreraient une nouvelle souche de virus.

Les entreprises qui recherchent la longévité peuvent s’inspirer de la nature. M. Reeves et un biologiste ont étudié des systèmes biologiques tels que les forêts tropicales pour comprendre ce qui les rendait résistants et durables.

Ils ont trouvé six principes présents dans le système immunitaire humain, les « systèmes biologiquement durables », les « systèmes sociaux à longue durée de vie » – et oui, les organisations résilientes qui ont survécu pendant des décennies, voire des siècles. Ces principes sont : la prudence, la diversité, l’adaptation, la modularité, l’intégration dans un système intégré et la redondance fonctionnelle. Des entreprises telles que Toyota et Fujifilm ont survécu en adoptant ces principes.

Citation la plus inspirante

« Toutes les entreprises que je connais passent beaucoup de temps à réfléchir à la question centrale de la stratégie : Sommes-nous compétitifs ? En outre, considérons également la deuxième question, plus biologique et tout aussi importante : Combien de temps cette compétition va-t-elle durer ? »

Conseils en matière de narration

Jouer un dialogue en présentant au public une situation hypothétique. Lorsqu’il demande au public d’imaginer la présentation d’un produit, il lui donne le nom fictif de l’homme d’affaires imaginaire à qui il s’adresse, et entame des dialogues avec cette personne.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les principes qui rendent la nature si résistante peuvent être appliqués aux entreprises.

Mme McCord a découvert qu’il n’est pas si important pour les professionnels des ressources humaines de parler le langage de la direction.

Par exemple, les « meilleures pratiques » ne signifient généralement pas qu’il faut faire ce qu’il y a de mieux, mais qu’il faut copier ce que font les autres. Ainsi, au lieu de se focaliser sur le jargon, les entreprises devraient s’efforcer de s’adapter aux changements constants.

McCord propose huit leçons pour aider les entreprises à s’adapter et à créer une organisation pour laquelle les gens aiment travailler. Elles vont du traitement des employés comme des adultes à l’aide à la compréhension de l’entreprise. Elle termine en encourageant les organisations à s’enthousiasmer pour le changement, à l’accepter et à s’amuser.

Citation la plus inspirante

« Plus nous nous approprierons le site [change] et plus nous serons enthousiastes, plus nous nous amuserons.

Conseils en matière de narration

N’ayez pas peur de parler avec une honnêteté rafraîchissante. Par exemple, McCord commence son exposé en admettant que le jargon des RH la rend folle. Cela lui permet d’être perçue par l’auditoire comme une personne plus proche, puisqu’elle ne se cache pas derrière un discours d’entreprise formel.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

La nostalgie peut être préjudiciable aux organisations, car elle constitue l’un des obstacles les plus fréquents au changement et à l’évolution au sein d’une entreprise.

Ntaiya décrit les Maasaïs, un groupe de personnes au Kenya qui tuent des lions. Elle explique que les gens traversent les océans juste pour les voir. Elle est l’une d’entre elles.

Selon elle, les garçons maasaï sont élevés pour devenir des guerriers, tandis que les filles sont élevées pour deveni mères. À l’âge de cinq ans, Ntaiya a découvert qu’elle serait fiancée dès qu’elle atteindrait la puberté, vers l’âge de 12 ans.

Entre-temps, elle est allée à l’école, encouragée par sa mère qui n’avait jamais reçu d’éducation. Ntaiya rêvait de devenir enseignante. Cependant, en classe de quatrième, elle doit se soumettre à une cérémonie qui marque son passage à l’âge adulte et, par la suite, elle devra se marier. Elle négocie avec son père, lui disant qu’elle ne se soumettra à la cérémonie que si elle peut continuer à aller à l’école par la suite.

La cérémonie a donné lieu à des mutilations génitales. Ntaiya a saigné abondamment, mais a survécu et est retourné à l’école trois semaines plus tard. À l’école, elle a rencontré un jeune homme de son village qui était allé à l’université de l’Oregon et qui en était revenu en portant des vêtements de style occidental. Elle a demandé l’aide de cet homme pour s’inscrire à l’université aux États-Unis. Elle a obtenu une bourse, mais a dû convaincre son village de l’aider à réunir les fonds nécessaires à l’achat d’un billet d’avion.

Malheureusement, sa communauté s’oppose à ce qu’elle étudie à l’étranger, estimant qu’elle devrait plutôt se marier. Elle a fini par les convaincre. Finalement, elle est retournée dans son village et les a convaincus de la laisser construire une école pour filles. Grâce à l’école, elle a contribué à changer certaines traditions et a empêché 125 filles de subir des mutilations génitales et d’être mariées de force à l’âge de 12 ans.

Elle termine en lançant au public le défi d’être les premiers à faire la différence dans leurs communautés.

Citation la plus inspirante

« Vous aimeriez rendre notre avenir meilleur ? Je veux vous mettre au défi aujourd’hui d’être le premier, car les gens vous suivront ».

Conseils en matière de narration

Si votre histoire est si fascinante, unique et émouvante, vous pouvez consacrer la majeure partie de votre discours à la raconter, comme le fait Ntaiya.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Il est possible de remettre en question des traditions séculaires néfastes tout en respectant sa communauté et ses aînés.

Les organisations d’aujourd’hui doivent s’adapter aux changements à un rythme rapide et constant. Cet état de transformation constante est épuisant, mais Hemerling affirme que ce n’est pas une fatalité.

Tout d’abord, M. Hemerling aborde les problèmes qui rendent la transformation si épuisante, comme le fait que les dirigeants attendent trop longtemps avant d’agir, ce qui se traduit par un « mode crise » constant.

Comme solution, Hemerling propose « cinq impératifs stratégiques » qui mettent tous l’accent sur la priorité aux personnes. Le premier impératif est d’inspirer par l’objectif : relier la transformation à un sens plus profond de l’objectif. Ensuite, jouez le tout pour le tout. Ne vous contentez pas d’initiatives ponctuelles, mais prenez en compte le mode de fonctionnement de l’entreprise et investissez dans le leadership et les talents.

Le troisième impératif est de permettre au personnel de développer les capacités nécessaires pour réussir pendant et après la transformation. Ceci est lié au quatrième impératif, qui est d’instiller une culture de l’apprentissage continu. Enfin, les dirigeants doivent avoir une vision claire et une feuille de route assortie d’étapes.

Citation la plus inspirante

« Nous nous devons à nous-mêmes, à nos entreprises et à la société dans son ensemble de transformer audacieusement notre approche de la transformation. Pour ce faire, nous devons commencer à faire passer les gens en premier ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous parlez d’un problème qui concerne une organisation, trouvez un angle d’attaque personnel pour que le public s’y intéresse de plus près. M. Hemerling commence son intervention en posant une question à l’auditoire : « Avez-vous déjà remarqué que lorsque vous demandez à quelqu’un de parler d’un changement qu’il est en train d’opérer pour le mieux dans sa vie personnelle, il est souvent très énergique ? » Il donne des exemples de transformation personnelle, tels que l’entraînement pour un marathon ou l’apprentissage d’une nouvelle compétence.

Mais il existe un autre type de transformation qui ne suscite pas le même enthousiasme chez les gens : la transformation des entreprises. Le plus souvent, lorsque nous apprenons qu’une entreprise se lance dans une transformation, la réaction est : « merde, alors ! »

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

La transformation constante ne doit pas être épuisante si elle est effectuée de manière ciblée et avec des objectifs clairs.

Edmonson commence par rappeler l’effondrement d’une mine en août 2010. Elle fournit des détails concrets sur les défis posés par le sauvetage des mineurs pris au piège et les étaye par des images de l’incident. Bien que le sauvetage ait été jugé impossible, les 33 mineurs piégés ont été ramenés vivants à la surface en 70 jours. Selon M. Edmonson, il s’agit là d’un exemple remarquable du pouvoir du « teaming », c’est-à-dire du travail d’équipe à la volée.

Edmonson étudie le travail en équipe parce que c’est la façon dont beaucoup de gens travaillent aujourd’hui. Nous devons travailler avec des équipes plus diversifiées et coordonner nos activités avec des personnes du monde entier. Mais c’est très difficile, surtout lorsque des personnes ayant des compétences et des points de vue différents, comme des ingénieurs en informatique et des promoteurs immobiliers, doivent travailler sur le même projet.

Tout au long de son exposé, Edmonson donne au public des exemples de situations de « teaming », avec des détails concrets et des photos journalistiques. Elle termine en encourageant le public à adopter l’état d’esprit suivant : aucun d’entre nous ne peut y arriver seul.

Citation la plus inspirante

« Individuellemnt, nous pouvons faire avancer les choses. Mais lorsque nous prenons du recul et que nous tendons la main, des miracles peuvent se produire. Des mineurs peuvent être secourus, des patients peuvent être sauvés, des films magnifiques peuvent être créés ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous évoquez des événements qui se sont produits, utilisez des images photojournalistiques qui montrent des détails et expriment l’ampleur du défi auquel les gens sont confrontés. Edmonson le fait en montrant des photos de l’incident de la mine.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Le travail en équipe ne se produit pas uniquement dans des situations inattendues. En fait, il ressemble beaucoup à la façon dont de nombreuses organisations doivent fonctionner aujourd’hui pour que les gens puissent accomplir leur travail.

Alvera partage avec le public ses sentiments sur le fait de ne pas avoir été invité au mariage de plusieurs amis et connaissances. Il s’est senti exclu et a estimé que c’était injuste. Il fait remarquer que les gens ont tendance à s’énerver lorsqu’ils pensons avoir été traités de manière injuste. Cela se produit non seulement dans les relations personnelles, mais aussi au travail. L’injustice désengage les gens du travail.

Il fait part de son expérience au sein d’une compagnie pétrolière, où il s’est demandé pourquoi celle-ci trouvait plus de pétrole et de gaz que n’importe laquelle de ses concurrentes au niveau mondial, alors qu’elle ne disposait pas d’outils plus perfectionnés ou qu’elle engageait des employés géniaux.

Il a fini par comprendre que leur « botte secrète » était l’équité. L’entreprise était une communauté qui soutenait les travailleurs quoi qu’il arrive. En conséquence, les travailleurs n’obtenaient pas seulement de bons résultats, ils prenaient également plaisir à travailler. Ils étaient capables de prendre des décisions fondées sur ce qui était juste, et non sur ce qui était pratique ou égoïste.

Alvera a décidé d’étudier plus avant l’impact de l’équité au travail et s’est entretenu avec ses collègues, des coachs, des chasseurs de têtes et des neuro-scientifiques. Il présente des anecdotes et des études scientifiques à l’appui de sa mission : promouvoir l’équité au travail et prendre conscience de ses propres préjugés dans ses relations avec les autres. Il conclut en encourageant les dirigeants du monde entier à faire de l’équité une priorité.

Citation la plus inspirante

« Ouvrons notre cœur, c’est la clé pour obtenir le meilleur des gens, parce qu’ils sentent qu’on se soucie d’eux, et ce n’est que lorsqu’on se soucie vraiment d’eux qu’ils laissent leurs peurs derrière eux et montrent leur vraie personnalité au travail ».

Conseils en matière de narration

Invitez l’auditoire à participer à votre voyage de découverte en partageant avec lui le chemin que vous avez parcouru pour acquérir une idée. Alvera a d’abord partagé sa lutte contre l’injustice, ses interrogations sur les performances de son entreprise et sa découverte, son exploration et sa confirmation de l’impact de l’équité sur le lieu de travail.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

L’équité au travail n’améliore pas seulement l’engagement et la productivité des employés. Cela les rend également heureux et à l’aise.

Mme Lorenzo admet qu’il y a 15 ans, elle ne pensait pas que la diversité devenait un problème – après tout, dans son université, les étudiants étaient répartis à parts égales entre hommes et femmes. Cependant, au fur et à mesure qu’elle gravissait les échelons de sa carrière de consultante en management en Europe et aux États-Unis, elle a remarqué qu’elle était souvent « la seule femme dans la pièce ». Les entreprises ne considéraient pas la diversité comme une priorité entrepreneuriale, mais comme une question d’ordre politique.

Lorenzo a donc cherché à savoir comment la diversité pouvait constituer un avantage concurrentiel pour les entreprises. Par exemple, lorsque la part des femmes dans l’encadrement augmente, les revenus tirés de l’innovation augmentent également. Elle nous fait part de l’expérience d’entreprises qui ont réussi à embrasser la diversité et qui ont prouvé qu’elle peut effectivement constituer un avantage commercial.

Citation la plus inspirante

« En encourageant la diversité, en encourageant la diversité des talents, nous offrons de véritables opportunités à chacun ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous présentez un diagramme à barres, utilisez des couleurs différentes pour les barres que vous souhaitez mettre en valeur. Par exemple, utilisez la couleur verte en conservant toutes les autres barres en rouge.

Principaux points à retenir

Il est prouvé que la diversité stimule l’innovation et le chiffre d’affaires des entreprises. Les comparaisons entre les organisations montrent que seules celles qui comptent plus de 20 % de femmes dans leurs instances dirigeantes parviennent à augmenter les recettes tirées de l’innovation et à les porter à des niveaux supérieurs à la moyenne.

« Les grandes entreprises sont excellentes… pour tuer les nouvelles idées », commence Perelman, à l’amusement de l’auditoire. Il reconnaît que les grandes entreprises sont douées pour l’innovation. Cependant, elles ont également besoin d’une innovation révolutionnaire.

La plupart du temps, les grandes entreprises acquièrent des innovations révolutionnaires en achetant des start-ups. Ce n’est pas qu’il n’y ait pas de personnes au sein de l’entreprise avec des idées révolutionnaires, mais les grandes entreprises ont tendance à ne pas écouter ces « rebelles ».

En conséquence, ces rebelles ont tendance à quitter l’entreprise et à en rejoindre d’autres plus petites, voire à lancer leur propre entreprise. Mais comme la majorité des startups se soldent par un échec, ces rebelles seront partis en vain.

Il pense qu’une solution serait que les grandes entreprises travaillent avec les petites, comme une plateforme qui mettrait en relation des « rebelles » avec des « compagnons d’innovation », c’est-à-dire des entreprises plus petites. Il s’agit d’une solution gagnant-gagnant, car elle permet à la grande entreprise de conserver ses rebelles et de bénéficier de leurs approches innovantes, tandis qu’elle permet à la petite entreprise d’accéder à une base de clients plus importante.

Citation la plus inspirante

« Trouver le bon partenaire externe en matière d’innovation peut faire la différence entre une entreprise qui tue l’idée d’un rebelle et l’idée de ce rebelle qui s’impose dans l’entreprise ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous avez besoin que le public comprenne, retienne et dissèque un concept long et complexe, tel qu’une phrase de présentation, affichez cette phrase à l’écran. Au fur et à mesure que vous la disséquez, mettez en évidence ou utilisez des caractères gras pour la partie dont il est question, et laissez le reste de la phrase s’estomper. Cela permettra à l’auditoire de se concentrer sur les phrases et les informations pertinentes.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les entreprises ont besoin de rebelles pour se réinventer de l’intérieur. Les perturbations ne doivent pas nécessairement venir de l’extérieur.

Le terme « micromanagement » ayant des connotations négatives, Huang détend l’atmosphère en commençant par une note d’humour. Il donne une définition du micromanagement : « C’est en fait prendre des gens formidables, merveilleux, imaginatifs – comme vous tous -, les faire entrer dans une organisation… et ensuite écraser leur âme (rires du public) en leur disant quelle taille de police utiliser ».

Il poursuit avec une situation théorique, puis des faits concrets : Une étude portant sur le personnel hospitalier travaillant en équipes de 12 heures montre que les employés se sentent plus fatigués non pas lorsqu’ils se déplacent davantage au cours de leur service, mais lorsqu’ils ont l’impression de ne pas avoir le contrôle de leur travail.

Bien qu’il soit prouvé que la micro-gestion n’est pas efficace, elle existe toujours.

La solution proposée par Huang pour lutter contre la micro-gestion consiste à faire confiance. Il partage ses propres expériences en tant que chef d’entreprise et raconte des anecdotes amusantes et inspirantes sur ce qui se passe lorsqu’il laisse le personnel décider de ce qu’il faut faire. Il a appris qu’il peut donner au personnel une orientation stratégique ou lui demander de résoudre un problème, et qu’il trouvera des solutions innovantes lorsqu’il n’est pas soumis à une micro-gestion. Il y a parfois un risque d’échec, mais Huang affirme que cela est payant en raison des avantages que l’on retire du lâcher-prise.

Citation la plus inspirante

« Je n’ai pas maîtrisé à 100 % le rôle de PDG, mais j’ai appris la leçon la plus fondamentale que j’aie jamais eue à apprendre, et c’est la suivante : Il n’y a qu’une seule solution à la micro-gestion… et c’est de faire confiance ».

Conseils en matière de narration

Trouvez l’inspiration dans vos propres opérations. Prenez des photos des projets sur lesquels vos employés ont travaillé et mettez en valeur leur créativité dans votre discours. Par exemple, Huang partage des photos de notes humoristiques que son personnel a écrites aux clients.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Le micromanagement découle souvent de la peur que les gens fassent des erreurs. Cependant, lorsque vous faites confiance aux gens, vous leur donnez également la possibilité d’innover et de réussir.

En tant que consultant en gestion, Lyle constate que les mauvaises habitudes des dirigeants d’entreprises déteignent sur les jeunes cadres. Elle voit des cadres juniors compétents repousser le changement et fournir de nombreuses bonnes excuses pour cela, parce qu’ils ont peur de faire des vagues et de perdre l’approbation de leurs aînés.

L’une des solutions consiste à ce que les cadres subalternes prennent l’initiative de proposer des changements aux processus inefficaces et à ce que les cadres supérieurs fassent confiance à leurs subordonnés. Les dirigeants d’aujourd’hui doivent lentement transférer davantage de responsabilités décisionnelles à leurs subordonnés, qui seront les dirigeants de demain. Les accompagnateurs externes doivent guider les deux parties dans cette démarche, car ils agissent en dehors de leur zone de confort.

Citation la plus inspirante

Il y a une vingtaine d’années, Warren Buffet a donné une conférence dans laquelle il a déclaré : « Les chaînes de l’habitude sont trop légères pour être ressenties jusqu’à ce qu’elles soient trop lourdes pour être brisées ».

Conseils en matière de narration

Utilisez un scénario simple et quotidien pour illustrer des problèmes majeurs et omniprésents qui ont tendance à être ignorés parce que nous en sommes venus à les considérer comme « normaux ». L’introduction de Lyle est une situation à laquelle beaucoup d’entre nous peuvent s’identifier : « Je suis coupable d’empiler la vaisselle dans l’évier et de la laisser là pendant des heures ».

Mais quel est le rapport entre l’habitude de laisser la vaisselle s’accumuler avant de la laver, la gestion et le leadership ? Selon Lyle, il s’agit du fait de prendre de mauvaises habitudes.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les mauvaises habitudes de gestion peuvent être transmises des cadres supérieurs aux cadres subalternes. Se défaire de cette habitude peut être très difficile et peut nécessiter l’aide d’un coach externe.

Mme Dahr commence par décrire l’état actuel du discours public, qui, selon elle, est en panne : « Le mépris a remplacé la conversation ».

Dahr explique comment les principes du débat peuvent être appliqués aux conversations publiques et aux discussions interpersonnelles. Par exemple, les gens doivent trouver un terrain d’entente et « séparer les idées de l’identité de la personne qui en discute ».

Tout au long de l’exposé, Mme Dahr fait participer le public en racontant ses expériences en tant que débatteuse, coach de débat et consultante auprès des gouvernements. Elle termine sur une note optimiste en expliquant comment les principes du débat peuvent nous aider à ouvrir notre esprit et nous permettre d’être en désaccord de manière productive.

Citation la plus inspirante

« Une fois que vous commencez à penser à ce qu’il faudrait faire pour changer d’avis, vous commencez à vous demander pourquoi vous étiez si sûr de vous au départ ».

Conseils en matière de narration

Parlez au public des projets sur lesquels vous avez travaillé. Expliquer comment une certaine compétence (dans ce cas, le débat) a aidé à résoudre un problème. Mme Dahr explique comment la capacité à « être en désaccord de manière productive et à trouver un terrain d’entente » l’a aidée, ainsi qu’une équipe gouvernementale, à trouver de nouvelles solutions pour lutter contre le chômage de longue durée.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les gens ont tendance à s’attacher à leurs idées. Mais lorsque nous séparons notre identité de nos idées, il nous est plus facile de prendre en compte les arguments de l’autre camp.

Mme Cekic situe son intervention dans le contexte de son expérience de la réception de courriers haineux en tant que personnalité publique (membre du parlement danois). En 2010, elle a commencé à contacter ces expéditeurs et à les inviter à se rencontrer pour discuter.

Elle exerce cette activité depuis huit ans et a tendance à rencontrer les gens à leur domicile pour les mettre en confiance. Elle leur apporte de la nourriture pour qu’ils puissent manger ensemble. En cours de route, elle a appris à distinguer les gens de ce qu’ils étaient et des opinions haineuses qu’ils exprimaient. Elle a également appris que la plupart des gens ont l’impression de n’avoir aucune influence, aucun pouvoir.

Elle a invité le public à faire quelque chose de similaire : inviter une personne qu’ils « diabolisent » à discuter autour d’un café. Elle leur rappelle que les démocraties peuvent échouer et que les conversations peuvent contribuer à prévenir cet échec.

Citation la plus inspirante

« La conversation est la chose la plus difficile dans une démocratie et aussi la plus importante ».

Conseils en matière de narration

N’ayez pas peur d’admettre vos défauts et vos erreurs, ce qui contribue grandement à intéresser le public. La première fois que Cekic a discuté avec une personne qui lui avait envoyé un courrier haineux, elle a fini par rester chez elle pendant deux heures et demie, à discuter autour d’un café et à découvrir les choses qu’elle et son détracteur avaient en commun. Elle s’est finalement rendu compte que « j’avais jugé les personnes qui m’avaient envoyé des messages de haine tout autant qu’elles l’avaient fait à mon égard ».

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Nous avons tous des préjugés, mais il est possible de tendre la mains à des personnes avec lesquelles nous ne sommes pas du tout d’accord.

Headlee commence par poser deux questions au public et lui demande de lever la main s’il a vécu ces situations. Par exemple : « Combien d’entre vous ont retiré leur amitié à quelqu’un sur Facebook parce qu’il avait dit quelque chose d’offensant sur la politique ou la religion, la garde d’enfants, la nourriture ? »

Elle utilise ces questions comme point de départ pour discuter de la façon dont la société actuelle est plus divisée que jamais en ce qui concerne nos opinions. La raison en est que nous ne nous écoutons pas les uns les autres. « La compétence conversationnelle est peut-être la compétence la plus négligée que nous n’enseignons pas », dit-elle.

Headlee présente ensuite au public dix règles sur la manière de discuter d’opinions avec les gens et d’écouter véritablement les autres. Elle termine par un dernier conseil : Écoutez les gens et préparez-vous à être surpris. Chacun est spécial à sa manière et on peut toujours apprendre quelque chose.

Citation la plus inspirante

« Il faut aborder chaque conversation en pensant qu’on a quelque chose à apprendre ».

Conseils en matière de narration

Utilisez des diapositives comiques pour faire rire votre public, même lorsque vous abordez un sujet sérieux.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Lorsque vous écoutez, ne parlez pas de l’expérience similaire que vous avez connue. Ce n’est jamais la même chose. L’écoute n’a rien à voir avec vous. Ce n’est pas le moment de prouver à quel point vous êtes extraordinaire ou combien vous avez souffert.

Epler parle de la fois où elle a occupé son « job de rêve » dans une société internationale d’ingénierie. En tant que responsable du marketing et de la culture, elle a pu mettre à profit ses compétences en matière de narration, d’impact social et de changement de comportement. Puis elle dit quelque chose d’inattendu : « Ce fut la pire expérience professionnelle de ma vie ».

Elle a parlé de comportements et de schémas qui ont lentement « sapé sa capacité à bien faire son travail ».

L’un des moyens d’y faire face est l’altruisme, c’est-à-dire le fait d’être l’allié d’un collègue. L’allié cherche à corriger les déséquilibres dans le traitement et les opportunités sur le lieu de travail, et aide les autres à réussir. Nous pouvons tous être des alliés les uns pour les autres, dit-elle.

Pour être un allié, vous pouvez commencer par ne pas faire de mal – par exemple, ne pas interrompre. Un autre moyen consiste à défendre les personnes sous-représentées par de petites actions. Ensuite, essayez de changer la vie de quelqu’un de manière significative et, enfin, plaidez en faveur du changement au sein de l’organisation.

Citation la plus inspirante

« L’altruisme consiste à comprendre ce déséquilibre des chances et à s’efforcer de le corriger. L’altruisme, c’est vraiment voir la personne qui se trouve à côté de nous. Et la personne manquante, qui devrait se tenir à côté de nous ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous donnez des exemples de vos expériences, prenez le temps de décrire ce que vous avez ressenti. Mme Epler donne des exemples concrets de situations douloureuses et de micro-agressions sur son lieu de travail, et explique comment elle aurait pu avoir besoin d’un allié à ces moments-là.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Vous pouvez créer un changement dans votre entreprise en devenant l’allié de quelqu’un. Tout le monde a besoin d’un allié, et tout le monde peut être un allié.

Treasure présente un paradoxe au début de son discours : la voix humaine est suffisamment puissante pour déclencher une guerre ou exprimer l’amour, mais beaucoup d’entre nous ont fait l’expérience d’être ignorés. « Pourquoi cela ? Comment pouvons-nous nous exprimer avec force pour changer le monde ? »

Il suggère de s’éloigner de ce qu’il appelle les sept péchés capitaux de l’expression orale. Il s’agit des commérages, des jugements, de la négativité, des plaintes, des reproches, du blabla, de l’exagération, du mensonge et du dogmatisme.

Il suggère de s’appuyer sur quatre pierres angulaires pour rendre notre discours puissant et percutant : l’honnêteté, l’authenticité, l’intégrité et l’amour. Treasure fournit également des suggestions pratiques, telles que l’ajustement du registre de la voix, du timbre, de la prosodie (chant), du rythme, de la hauteur et du volume.

Il fait ensuite participer le public à six exercices d’échauffement vocal. « Chaque fois que vous devrez parler à quelqu’un d’important, faites ceci », conseille-t-il. Treasure conclut son intervention en encourageant le public à envisager les possibilités d’un monde où les gens ne se contenteraient pas de parler dans un but précis, mais où ils écouteraient également de manière consciente.

Citation la plus inspirante

« A quoi ressemblerait le monde si nous parlions avec force à des personnes qui écoutent consciemment dans des environnements qui sont réellement adaptés à leur objectif ? »

Conseils en matière de narration

Utilisez des visuels appropriés pour les concepts et les techniques que vous présentez. Treasure varie les types de visuels qu’il utilise – y compris des photos d’archives, des listes de mots et des diagrammes conceptuels – en fonction de leur pertinence par rapport au concept ou à la technique. La variété permet également d’éviter la monotonie.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Nous pouvons, dans une certaine mesure, contrôler la façon dont les gens réagissent à notre discours en appliquant certains principes et techniques pratiques.

« Pensez-vous qu’il soit possible de contrôler l’attention de quelqu’un ? Plus encore, qu’en est-il de la prédiction du comportement humain ? » demande Robbins. Cela peut se faire grâce à l’art de la fausse piste, que Robbins étudie et pratique depuis 20 ans.

Robbins explique comment notre attention oriente notre perception et notre réalité. Il montre comment il peut exploiter l’attention des gens par l’art de la fausse piste. Le « tour » surprise pour le public arrive à la fin et démontre vraiment à quel point l’attention peut être puissante.

Robbins termine son intervention comme il l’a commencée, en posant une question qui donne à réfléchir : « Si vous pouviez contrôler l’attention de quelqu’un, qu’en feriez-vous ? »

Citation la plus inspirante

« Les choses qui se trouvent juste devant nous sont souvent les plus difficiles à voir, les choses que nous regardons tous les jours et auxquelles nous sommes aveugles. »

Conseils en matière de narration

Faites participer le public à votre discours. Robbins explique l’art de la fausse piste en engageant la conversation avec différents membres du public, sans qu’ils s’aperçoivent qu’il leur a pris ou rendu leur montre ou leur portefeuille.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Il est possible de contrôler l’attention des gens et d’influer sur leur réalité. Il s’agit d’une compétence puissante qui s’accompagne également d’une grande responsabilité, car il est possible d’exploiter l’attention des gens à des fins tantôt bonnes, tantôt mauvaises.

Sinek commence par poser une série de questions stimulantes sur les valeurs aberrantes. Par exemple, comment des personnes peuvent-elles réaliser des choses que d’autres ne peuvent pas faire ? Il prend ensuite l’exemple d’Apple et pose la question suivante : « Pourquoi Apple est-il si innovant ? » Martin Luther King et les frères Wright sont également cités comme des exemples de personnes exceptionnelles.

Sinek plonge ensuite le public dans son histoire en lui racontant qu’il y a trois ans et demi, il a découvert qu’il existe un « modèle » de ce qui rend quelqu’un génial.

Il décrit le concept du « cercle d’or », qui explique pourquoi certaines entreprises sont capables d’inspirer les autres et pourquoi d’autres ne le sont pas. Il s’agit pour les entreprises de découvrir le « pourquoi » au-delà du « quoi », et l’objectif ou la cause qui se cache derrière ce qu’elles font.

Cependant, la plupart des entreprises tentent de stimuler les ventes en expliquant pourquoi elles sont meilleures que leurs concurrentes, mais les clients restent généralement de marbre. En effet, il exprime le « quoi » plutôt que le « pourquoi » de l’entreprise et du produit. Le principal conflit est que les entreprises ne parviennent pas à inspirer leurs clients potentiels.

Sinek suggère aux entreprises d’aller au-delà du « quoi » pour s’intéresser au « pourquoi » afin d’inspirer les clients, ce qui modifie la façon dont elles communiquent. Car « les gens n’achètent pas ce que vous faites, ils achètent pourquoi vous le faites ». L’objectif est de faire des affaires avec des personnes qui croient en la même chose que vous.

Citation la plus inspirante

« Les gens n’achètent pas ce que vous faites, ils achètent pourquoi vous le faites ».

Conseils en matière de narration

Sinek utilise un tableau blanc et un marqueur pour dessiner le cercle d’or et d’autres graphiques afin de prouver son point de vue. Il maintient également l’attention du public en utilisant des exemples colorés. Par exemple, Dell et Apple ont tous deux produit des lecteurs MP3, mais tout le monde a préféré Apple parce qu’ils l’ont vendu d’une manière différente. Il s’appuie également sur les sciences cognitives pour étayer ses arguments.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les gens réagissent à un objectif et à une cause, et non à des faits et des chiffres. Elle s’adresse à la partie du cerveau qui détermine le comportement et crée la loyauté (et, en fin de compte, les ventes).

Lemmon explique comment elle a commencé à écrire sur les femmes entrepreneurs dans les situations de conflit et d’après-conflit. Dans de nombreux conflits, les femmes constituent généralement la majorité des survivants. Par exemple, après le génocide au Rwanda, la population restante du pays était composée de 77 % de femmes.

Elle partage les histoires des femmes entrepreneurs sur lesquelles elle a écrit. Certaines femmes ont refusé des salaires élevés pour créer des entreprises, estimant que c’était essentiel pour l’avenir et la survie de leur pays.

Malheureusement, ces femmes ont tendance à être qualifiées de « micro », ce qui signifie qu’elles ont des espoirs et des ambitions dérisoires. M. Lemmon préconise de passer « du micro au moyen et au-delà ». Elle termine en encourageant le public à voir plus grand.

Citation la plus inspirante

« Ces jeunes filles ont bravé le danger pour devenir chefs de famille alors qu’elles ne pouvaient même pas sortir dans la rue. Et à une époque d’effondrement économique où les gens vendaient des poupées, des lacets de chaussures, des fenêtres et des portes pour survivre, ces filles ont fait la différence entre la survie et la famine pour de nombreuses personnes ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous partagez l’histoire d’autres personnes, faites en sorte qu’elle soit plus facile à comprendre en donnant au public leur nom et en montrant leur photo.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Après un conflit, la population restante tend à se composer principalement de femmes. Ces femmes créent ensuite des entreprises pour rajeunir leurs communautés.

Solomon raconte comment il s’est toujours considéré comme un dur à cuire et comment il a tenu bon lors d’une série de défaites en 1991. En 1994, cependant, il s’est retrouvé déprimé, se désintéressant de presque tout.

Il raconte son expérience de la dépression, de la thérapie, des médicaments et de la rechute. Il parle des nombreuses personnes qu’il a interviewées et qui souffrent de dépression, et partage leurs histoires avec le public. Il décrit également les différents traitements pratiqués.

Solomon conclut en partageant ce qu’il a appris de sa dépression. Il a notamment appris que les émotions négatives peuvent être intenses, mais que les émotions positives le sont tout autant. Sa dépression l’a poussé à rechercher la joie et à s’y accrocher.

Citation la plus inspirante

« J’ai découvert quelque chose en moi que je devrais appeler une âme, que je n’avais jamais formulée jusqu’à ce jour, il y a 20 ans, où l’enfer est venu me rendre une visite surprise ».

Conseils en matière de narration

Utilisez la littérature pour lancer la discussion et inviter les participants à réfléchir plus en profondeur sur le sujet. Solomon cite un poème au début de son discours :

« J’ai senti un enterrement dans mon cerveau, et les pleureuses qui allaient et venaient continuaient à marcher — à marcher — jusqu’à ce que ce sens soit percé — Et quand ils furent tous assis, un service, comme un tambour — continuait à battre — à battre — jusqu’à ce que mon esprit s’engourdisse… »

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

La dépression n’est pas seulement un problème de la classe moyenne américaine. Elle touche des personnes de toutes origines et de tous horizons – surtout des personnes en situation de pauvreté.

Au début de la conférence, McGonigal effectue un rapide sondage auprès de l’auditoire pour savoir combien d’entre eux ont ressenti peu, modérément ou beaucoup de stress au cours de l’année écoulée. Elle explique qu’en tant que psychologue de la santé, son objectif est « d’aider les gens à être plus heureux et en meilleure santé ».

Depuis 10 ans, elle dit aux gens que le stress rend malade, mais elle a récemment changé d’avis sur le stress et souhaite que le public fasse de même.

Une étude portant sur 30 000 adultes a montré que les personnes les plus stressées couraient un risque plus élevé de mourir, mais uniquement lorsqu’elles pensaient que le stress était néfaste pour leur santé. McGonigal a donc entrepris de découvrir comment changer la façon dont les gens pensent au stress de manière à ce qu’ils soient en meilleure santé.

Elle demande au public d’imaginer qu’il participe à un test de stress social et décrit le déroulement du test. Elle explique quelques études supplémentaires montrant des réponses biologiques au stress, ainsi que la croyance selon laquelle le stress est positif parce qu’il donne de l’énergie au corps.

Citation la plus inspirante

« Le stress nous donne accès à notre cœur. Le cœur compatissant qui trouve de la joie et du sens dans la connexion avec les autres, et oui, votre cœur physique qui bat la chamade et qui travaille si dur pour vous donner de la force et de l’énergie. Lorsque vous choisissez de considérer le stress de cette manière, vous ne faites pas que vous améliorer face au stress, vous faites en fait une déclaration très profonde. Vous dites que vous pouvez vous faire confiance pour relever les défis de la vie ».

Conseils en matière de narration

Utiliser des formes pour représenter des processus complexes. Par exemple, pour représenter les vaisseaux sanguins rétrécis et non rétrécis, McGonigal utilise respectivement un cercle épais et un cercle fin (voir 5:55 à 6:52).

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

La façon dont nous percevons le stress peut modifier l’effet du stress sur notre santé.

Mme Taylor explique au public qu’elle a consacré sa carrière à l’étude du cerveau parce que son frère avait été diagnostiqué schizophrène. Un jour, cependant, elle a découvert qu’elle souffrait également d’un trouble cérébral causé par l’explosion d’un vaisseau sanguin.

Elle décrit ensuite au public ce qui s’est passé dans son esprit pendant sa maladie, dont elle a mis huit ans à se remettre. L’effet était comme une connexion coupée entre les côtés gauche et droit de son cerveau.

Mme Taylor conclut l’une des conférences les plus stimulantes de tous les temps en établissant un lien entre son expérience et notre expérience humaine, qui consiste à avoir « deux esprits cognitifs » – l’un axé sur la rationalité, l’autre sur la beauté. Sa déconnexion de l’hémisphère gauche – le côté rationnel du cerveau – lui a permis d’apprécier la fonction de l’hémisphère droit.

Citation la plus inspirante

« Je crois que plus nous passons de temps à choisir de faire fonctionner le circuit intérieur profond de paix de nos hémisphères droits, plus nous projetterons de paix dans le monde, et plus notre planète sera en paix ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous montrez des exemples d’objets, n’hésitez pas à utiliser des objets réels. Lors de cet exposé, Taylor a montré au public un exemple réel (et non une photo) d’un véritable cerveau humain.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les deux côtés de notre cerveau travaillent continuellement ensemble pour nous aider à comprendre notre réalité et notre propre être.

Beilock étudie les sciences cognitives et souhaite découvrir des outils psychologiques susceptibles d’aider les gens à atteindre leur potentiel illimité.

Elle explique que nous nous étouffons sous la pression parce que nos inquiétudes nous poussent à « trop nous concentrer ». Il nous pousse à essayer de contrôler des choses « qu’il vaut mieux laisser en pilotage automatique ». En d’autres termes, nous sommes paralysés par l’analyse.

Pour éviter cet écueil, nous devons nous entraîner à être dans des situations de forte pression, comme un sportif jouant devant un public. Il peut également être utile d’écrire ses inquiétudes avant un événement stressant, car cela permet de les « décharger de l’esprit ». Les personnes qui nous entourent, comme les parents et les patrons, peuvent également influencer nos performances.

Beilock conclut par une histoire et des mots d’encouragement sur la façon dont nous pouvons contrôler ce qui se passe dans notre esprit afin de dépasser nos limites.

Citation la plus inspirante

« Ce qui se passe dans notre tête est vraiment important, et en sachant cela, nous pouvons apprendre à nous préparer et à préparer les autres à la réussite ».

Conseils en matière de narration

Il est facile de parler de résoudre un problème, mais c’est autre chose de le surmonter réellement. Si vous avez appliqué la solution que vous présentez dans votre discours et que vous avez obtenu le résultat souhaité, racontez votre histoire au public. Beilock partage son expérience de jeune athlète et l’humiliation qu’elle a subie en s’étouffant sous la pression pendant un match. Elle parle ensuite de son parcours pour trouver une solution et de la manière dont elle a amélioré ses performances sous pression.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Même quelque chose d’aussi simple que la tenue d’un journal peut aider à soulager nos inquiétudes et à éviter la paralysie par l’analyse.

En grandissant, Cain a vécu de nombreuses situations qui laissaient entendre que l’introversion n’était pas une bonne chose. Bien qu’en désaccord avec cette idée au fond d’elle-même, elle s’est efforcée d’être plus extravertie et a choisi une carrière d’avocate à Wall Street plutôt qu’une carrière d’écrivaine. Elle note que de nombreux introvertis font de même – renient leur vraie nature – et que cela se traduit par une perte pour les introvertis, leurs collègues et leurs communautés.

Ce préjugé contre l’introversion est présent dans les salles de classe et sur les lieux de travail, bien que certains des leaders les plus innovants et des personnes les plus créatives de l’histoire aient été des introvertis. Cain appelle donc à un meilleur équilibre culturel entre introversion et extraversion.

Plus précisément, elle propose trois appels à l’action. Premier point : « Arrête la folie du travail en groupe permanent ». Deux : « Va dans le désert ». Trois : « Regarde bien ce qu’il y a dans ta besace et pourquoi tu l’y as mis ».

Elle conclut en demandant aux introvertis « d’ouvrir leurs besaces aux autres, car le monde a besoin de vous et des choses que vous transportez ».

Citation la plus inspirante

« Plus nous donnons aux introvertis la liberté d’être eux-mêmes, plus ils sont susceptibles de trouver des solutions uniques à ces problèmes ».

Conseils en matière de narration

Avant de présenter votre argumentation, racontez un moment décisif qui explique au public comment vos convictions et vos combats se sont formés et ont évolué. Au début de son discours, Mme Cain raconte au public qu’elle est allée pour la première fois en colonie de vacances lorsqu’elle était enfant, et qu’elle a apporté avec elle une valise pleine de livres. Mais lorsqu’elle a essayé de lire pendant la pause, un autre enfant n’a pas compris pourquoi, et le conseiller du camp l’a sermonnée sur l’esprit du camp et la nécessité d’être sociable. Elle a donc rangé ses livres pour le reste du camp.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Il existe un préjugé culturel à l’encontre de l’introversion, mais nous constatons aujourd’hui que ces attitudes commencent à changer pour reconnaître le pouvoir des introvertis.

L’exposé inspirant de Mme Cuddy traite du langage corporel et de la fascination qu’il exerce sur l’être humain. Qu’est-ce que notre propre langage corporel communique aux autres ? Cuddy donne des exemples à l’aide de photos et de démonstrations de différentes postures. Elle explique également comment nous pouvons utiliser la communication non verbale pour modifier notre façon de penser ou de nous sentir, par exemple en adoptant une attitude confiante si nous sommes nerveux. Cela peut nous aider à nous sentir plus confiants.

Elle demande au public de partager la science de la communication non verbale avec d’autres personnes et de les aider à changer le cours de leur vie.

Citation la plus inspirante

« Ne faites pas semblant jusqu’à ce que vous le fassiez. Faites semblant jusqu’à ce que vous le deveniez. Faites-le suffisamment jusqu’à ce que vous le deveniez et que vous l’intériorisiez. La dernière chose que je vais vous dire, c’est ceci. De petites modifications peuvent conduire à de grands changements ».

Conseils en matière de narration

Essayez de faire vivre au public le scénario ou la solution que vous décrivez. Mme Cuddy demande au public de changer de posture pendant deux minutes, car elle pense que cela a un effet sur la façon dont les gens se sentent dans leur peau.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Une chose aussi simple que notre posture peut avoir un effet sur la façon dont nous nous sentons et sur l’image que nous avons de nous-mêmes.

Chercheuse qualitative et conteuse, Mme Brown raconte au public l’histoire d’une recherche qui a « changé sa façon de vivre, d’aimer, de travailler et d’être mère ».

Lors de ses recherches sur les liens humains, elle a découvert que les personnes ayant le plus fort sentiment d’amour et d’appartenance étaient celles qui acceptaient la vulnérabilité et qui pensaient qu’elles valaient la peine d’être aimées. Elles considéraient la vulnérabilité comme une nécessité. Elle encourage le public à adopter l’authenticité et la vulnérabilité dans nos relations.

Citation la plus inspirante

Lorsqu’on commence à dire : « Je vaux la peine » … Alors nous cessons de crier et commençons à écouter. Nous sommes plus gentils et plus doux avec les gens qui nous entourent ainsi qu’avec nous-mêmes ».

Conseils en matière de narration

Commencez par faire rire le public. Mme Brown raconte une anecdote amusante concernant sa description professionnelle d’un événement au cours duquel elle devait prononcer un discours. La personne qui l’a décrite a hésité à la qualifier de « chercheuse », affirmant que personne ne viendrait car ils pourraient la juger « ennuyeuse et hors-sujet ».

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les personnes qui ont les liens humains les plus forts sont aussi celles qui considèrent la vulnérabilité comme une nécessité dans les relations.

Urban ajoute une touche de légèreté à la discussion sur la procrastination par le biais de récits honnêtes et humoristiques, accompagnés d’un symbolisme excentrique et d’illustrations caricaturales. Il commence par raconter au public qu’il rédige toujours ses travaux universitaires à la dernière minute. Il en a été de même pour sa thèse, qu’il a commencé à rédiger seulement trois jours avant la date limite.

Aujourd’hui, Urban est un blogueur à succès. Il y a quelques années, il a commencé à écrire sur la procrastination pour expliquer pourquoi les gens remettent à plus tard l’accomplissement d’une tâche.

Dans cet exposé amusant, Urban explique également qu’il existe deux types de procrastination : la procrastination à court terme pour les tâches assorties d’une date butoir et la procrastination à court terme pour les tâches sans date butoir, comme faire de l’exercice, travailler sur une relation ou créer une entreprise. Ce type de procrastination à long terme est à l’origine de beaucoup de malheurs et de regrets, et c’est de ce type de procrastination qu’il faut se méfier.

Citation la plus inspirante

« Je pense donc que nous devons tous examiner attentivement ce site [life calendar]. Nous devons réfléchir à ce que nous remettons vraiment au lendemain… Et comme il n’y a pas beaucoup de choix, c’est un travail qui devrait probablement commencer aujourd’hui ».

Conseils en matière de narration

N’hésitez pas à utiliser vos propres illustrations, même si elles sont amateurs. Avec le bon ton, par exemple lors d’un discours humoristique, ces illustrations peuvent fonctionner.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Tout le monde est procrastinateur. Le plus important est d’éviter la procrastination à long terme.

M. Pink commence par présenter une étude qui bat en brèche la croyance selon laquelle il faut inciter les gens à recevoir des récompenses si l’on veut qu’ils soient plus performants. Cependant, la science montre que pour les problèmes complexes, la motivation intrinsèque est plus efficace. Il encourage les entreprises à considérer l’autonomie, la maîtrise et la finalité comme de puissants facteurs de motivation pour de bonnes performances.

Tout au long de son exposé, M. Pink maintient l’intérêt du public en partageant diverses études et en ajoutant de l’humour à ses explications. Il donne également des exemples d’entreprises qui ont réussi à exploiter le pouvoir de la motivation intrinsèque. Il conclut en disant que si nous changeons nos notions de motivation, les entreprises pourront résoudre des problèmes complexes et peut-être même changer le monde.

Citation la plus inspirante

« Le secret d’une performance élevée ne réside pas dans les récompenses et les punitions, mais dans ce moteur intrinsèque invisible – le moteur qui pousse à faire les choses pour elles-mêmes. La volonté de faire les choses parce qu’elles sont importantes ».

Conseils en matière de narration

Vous pouvez utiliser des illustrations très simples si vous voulez que le public se concentre sur l’analyse d’un scénario au lieu d’en apprécier la beauté. Pink utilise des dessins très simples mais facilement compréhensibles pour illustrer certaines de ses expériences.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

L’idée que nous réagissons tous aux récompenses ne s’applique pas à certaines situations. Lorsqu’il s’agit de questions complexes et importantes, la motivation intrinsèque est plus efficace et les récompenses extrinsèques peuvent même être préjudiciables.

Robbins partage avec le public son travail de coach et sa capacité à comprendre pourquoi les gens font ce qu’ils font. Il veut découvrir comment stimuler les performances humaines pour aider les gens à contribuer à une cause qui les dépasse.

Pour Robbins, « l’émotion est la force de la vie » et constitue « la ressource ultime ». Il parle de l’importance de comprendre les besoins et les émotions des êtres humains, ce qui l’a aidé dans sa carrière, où il aide les gens à surmonter des situations critiques.

Il conclut en invitant le public à explorer les besoins, les croyances et les émotions qui le contrôlent et à comprendre ce qui motive les autres.

Citation la plus inspirante

« Si nous ressentons la bonne émotion, nous pouvons faire n’importe quoi. Si vous êtes créatif, enjoué, amusant, vous pouvez atteindre n’importe qui… Si vous n’avez pas d’argent, mais que vous êtes créatif et déterminé, vous trouverez votre voie. »

Conseils en matière de narration

Faites participer le public, ne serait-ce que pour exprimer son accord. Tout au long de la conférence, M. Robbins interagit avec le public, lui demandant de lever la main ou de répondre aux questions ou aux déclarations par un « oui ».

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Nous parlons souvent du lien entre performance et mentalité, et nous pensons peut-être même que les émotions affectent négativement nos performances. Cependant, lorsqu’on sait maîtriser ses émotions, on peut donner le meilleur de soi-même.

Ferriss montre au public une photo de lui alors qu’il était en dernière année d’université. Il a déclaré qu’il était « vraiment, vraiment heureux » au moment où la photo a été prise. Puis, moins de deux semaines plus tard, il a décidé de se suicider.

Comment prévenir de telles chutes libres émotionnelles ? Ferriss propose le stoïcisme. Il encourage l’auditoire à ne pas le considérer comme une philosophie ancienne ou une notion académique, mais « comme un système d’exploitation permettant de prospérer dans des environnements très stressants et de prendre de meilleures décisions ».

Il présente également un cadre pour se préparer mentalement aux situations. Définissez la pire chose qui pourrait se produire si vous preniez une certaine décision, identifiez comment vous pouvez l’éviter et comment vous pouvez la réparer si elle se produit.

Ferriss conclut en rappelant au public les paroles du philosophe stoïcien romain Sénèque : « Nous souffrons plus souvent dans l’imagination que dans la réalité ».

Citation la plus inspirante

« Les choix difficiles – ce que nous craignons le plus de faire, de demander, de dire – sont très souvent exactement ceux que nous avons le plus besoin de faire ».

Conseils en matière de narration

Ajoutez de l’humour à votre discours en montrant des images inattendues. Par exemple, lorsqu’il évoque pour la première fois le stoïcisme, Ferriss montre au public des images de choses qui pourraient lui venir à l’esprit. Le premier était Spock, le personnage populaire de Star Trek. La seconde était une vache sous la pluie.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Imaginer les pires scénarios peut s’avérer productif lorsqu’on réfléchit à la manière de les éviter et de les réparer.

Gilbert se lance directement dans une discussion sur l’évolution du cerveau humain. L’une des raisons pour lesquelles le cerveau humain a triplé de volume en deux millions d’années est qu’il a développé de nouvelles structures, en particulier le cortex préfrontal. Cette fonction n’est pas seulement une caractéristique excentrique ; c’est une fenêtre qui permet de comprendre l’humanité à un niveau plus profond, en particulier notre quête unique du bonheur.

L’une des fonctions les plus importantes du cortex préfrontal est de simuler l’expérience, ce qui permet aux humains de « vivre des expériences dans leur tête avant de les essayer dans la vie réelle ». Il demande ensuite au public d’imaginer le bonheur d’un paraplégique et d’un gagnant de la loterie un an plus tard.

Alors qu’une expérience similaire a montré que de nombreuses personnes pensaient que le gagnant de la loterie serait plus heureux, les données réelles montrent que leur niveau de bonheur était en fait identique. Gilbert explique que cela est dû au « biais d’impact », c’est-à-dire à « la tendance du simulateur à vous faire croire que les différents résultats sont plus différents qu’ils ne le sont en réalité ». C’est parce que les gens peuvent « synthétiser » le bonheur.

Gilbert raconte des histoires vécues par des personnes qui ont connu de grands malheurs, mais qui ont tout de même exprimé leur bonheur à la fin. Il ajoute que le bonheur synthétique, ou le fait de trouver un moyen d’être heureux malgré la situation, est tout aussi réel et important que le bonheur que nous éprouvons lorsque nous obtenons ce que nous désirons.

Citation la plus inspirante

« Nos désirs et nos inquiétudes sont tous deux, dans une certaine mesure, exagérés, car nous avons en nous la capacité de fabriquer la marchandise que nous poursuivons constamment lorsque nous choisissons l’expérience ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous présentez de nombreux exemples et études au public, complétez-les par des images illustrant l’expérience ou les résultats. Lorsque vous partagez une citation significative, montrez-la à l’écran.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Le bonheur synthétisé est tout aussi réel et significatif que le bonheur d’obtenir ce que l’on désire.

« Qu’est-ce qui nous maintient en bonne santé et nous rend heureux tout au long de notre vie ? Si vous deviez investir maintenant dans votre futur moi, où investiriez-vous votre temps et votre énergie ? » demande Waldinger à son public.

Il répond à la première question en partageant les données d’une étude qu’il a contribué à mener à l’université de Harvard. Pendant 75 ans, ils ont suivi la vie de 724 personnes. Chaque année, ils ont vérifié la vie et la santé des participants. Ils rendent visite aux participants, scannent leur cerveau et effectuent d’autres entretiens et tests.

Après 75 ans, les données ont montré de manière concluante que ce qui rend les gens plus heureux et en meilleure santé était le fait d’avoir de bonnes relations. M. Waldinger développe ensuite certains enseignements tirés de l’étude et conclut que « une bonne vie repose sur de bonnes relations ».

Citation la plus inspirante

« Une bonne vie repose sur de bonnes relations ».

Conseils en matière de narration

Humanisez les participants à vos études en partageant leurs photos (à condition qu’ils vous en donnent l’autorisation).

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les bonnes relations sont la chose la plus importante pour mener une vie saine et heureuse.

M. Tufekci explique comment la technologie « menace notre liberté et notre dignité dans un avenir proche » à cause des entreprises qui capturent et vendent nos données et notre attention aux publicitaires et autres géants de l’internet.

L’intelligence artificielle (IA) donne aujourd’hui à cette menace une toute nouvelle ampleur. Grâce à l’IA, les entreprises peuvent analyser chacune de nos activités et faire correspondre nos activités en ligne avec nos données hors ligne.

Selon Tufekci, il n’y a pas de moyen simple de changer cette pratique : « parce que nous devons restructurer l’ensemble du mode de fonctionnement de notre technologie numérique ». Toutefois, elle insiste pour que toutes les parties prenantes discutent de la meilleure manière d’y parvenir.

Citation la plus inspirante

« Nous avons besoin d’une économie numérique où nos données et notre attention ne sont pas vendues au tyran ou au démagogue le plus offrant ».

Conseils en matière de narration

Utilisez la culture populaire comme cadre de référence, car le public comprendra facilement ce que vous voulez dire. Par exemple, Tufekci fait allusion aux idées fausses les plus répandues sur les problèmes de l’IA en évoquant le film Terminator et le roman 1984 de George Orwell.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Un changement systémique total doit avoir lieu pour que nous puissions reprendre le contrôle de nos données et protéger notre vie privée et notre dignité.

Sutherland reconnaît la mauvaise réputation que la publicité a tendance à avoir. Il explique en quoi les solutions des publicitaires diffèrent de celles des ingénieurs, des professionnels de la santé et des scientifiques. En effet, les seconds tentent de résoudre des problèmes réels, tandis que les premiers résolvent des problèmes de perception.

Il explique au public que la valeur est subjective et que la persuasion est souvent préférable à la contrainte. Par exemple, il a été démontré que les panneaux humoristiques sont plus efficaces que les amendes et les points de pénalité pour avertir les automobilistes de leur vitesse de conduite. Il a également expliqué comment les publicitaires créent une valeur immatérielle pour remplacer la valeur matérielle.

Sutherland termine en encourageant un autre type de perception et de création de valeur, qui consiste à apprécier ce qui existe déjà.

Citation la plus inspirante

« Lorsque vous donnez une valeur à des choses comme la santé, l’amour, le sexe et d’autres choses, et que vous apprenez à donner une valeur matérielle à ce que vous aviez auparavant écarté comme étant simplement intangible, une chose que l’on ne voit pas, vous vous rendez compte que vous êtes beaucoup, beaucoup plus riche que vous ne l’aviez jamais imaginé ».

Conseils en matière de narration

Soyez honnête avec le public lorsque vous expliquez les ficelles de votre métier. L’autodérision est utile lorsqu’il s’agit d’évoquer les aspects de votre secteur qui ne sont pas toujours considérés comme positifs. Sutherland plaisante en disant qu’en tant que publicitaire, il assiste généralement à TED Evil, où Kim Jong-il a un jour tenu une conférence sur la façon de faire recommencer les adolescents à fumer.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Parfois, ce que nous considérons comme des problèmes réels ne sont en fait que des problèmes de perception.

M. Sokoloff parle de son pays, la Colombie, de la beauté de sa flore et de sa faune, mais aussi de ses problèmes majeurs, telle que la plus ancienne guérilla au monde. Au moment où il s’exprime, la Colombie était en pourparlers de paix avec les FARC, le principal groupe de guérilleros du pays. Le pays tentait une nouvelle tactique pour parvenir à la paix en utilisant des lumières de Noël.

La Colombie a planté des arbres gigantesques dans des allées stratégiques de la jungle et les a recouverts de lumières de Noël. Les arbres ont permis de démobiliser 331 guérilleros. La nuit, les arbres étaient éclairés, illuminant des panneaux qui disaient : « Si Noël peut venir dans la jungle, vous pouvez rentrer chez vous. Démobilisez-vous. À Noël, tout est possible ».

Les arbres sont nés de l’élaboration d’une stratégie de communication du gouvernement visant à séduire les guérilleros dans la jungle. M. Sokoloff a expliqué que l’équipe de communication et lui-même ont parlé aux guérilleros pour les comprendre et les considérer comme des êtres humains et non comme des soldats.

Citation la plus inspirante

« Nous devions cesser de parler de gouvernement à armée, d’armée à armée, et nous devions parler de valeurs universelles et d’humanité. Et c’est à ce moment-là que l’arbre de Noël est apparu ».

Conseils en matière de narration

Au lieu de vous contenter d’expliquer le processus et les résultats, partagez les histoires des personnes dont la vie a été affectée par votre travail.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

La narration est un outil puissant qui aide les différentes parties d’un conflit à se comprendre. La communication, en particulier celle qui fait appel aux valeurs universelles et aux émotions humaines, peut être un agent de changement.

Lockwood est une ex-spécialiste en marketing qui s’est reconvertie dans le développement international. Elle raconte son séjour au Congo, qui est confronté à de nombreux problèmes de santé, dont un taux élevé d’infection par le VIH. Toutefois, à l’époque de la conférence, seuls 3 % des habitants du pays utilisaient des préservatifs, bien qu’ils en connaissent l’existence.

Pendant son séjour au Congo, elle a constaté que les personnes qui achetaient des préservatifs privilégiaient les préservatifs génériques plutôt que les préservatifs de marque, même si ces derniers sont souvent fournis gratuitement ou à moindre coût par les agences d’aide.

Lockwood a examiné les campagnes de marketing pour ces produits afin de comprendre pourquoi les gens choisissaient un type de produit plutôt qu’un autre. Elle a constaté un décalage entre les messages marketing des agences d’aide sur les préservatifs de meilleure qualité mais moins chers et l’état d’esprit des gens lorsqu’ils achètent ces produits. Les agences d’aide ont utilisé la peur ; les vendeurs des versions génériques ont utilisé le plaisir, qui est plus proche de l’anticipation que les gens ressentent au moment où ils choisissent d’acheter un préservatif.

Lockwood conclut en rappelant à l’auditoire de penser à ses clients. Après tout, cela pourrait leur sauver la vie, comme dans le cas du Congo.

Citation la plus inspirante

« Ce que vous vendez n’a pas vraiment d’importance ; vous devez simplement vous demander qui est votre client et quels sont les messages qui l’amèneront à changer de comportement. Cela pourrait bien leur sauver la vie ».

Conseils en matière de narration

Si vous manquez de temps, concentrez-vous sur une seule histoire que vous pourrez ensuite utiliser comme exemple principal pour votre exposé. Mme Lockwood ne donne pas beaucoup d’exemples différents dans son discours, mais se concentre sur une seule histoire.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Comprendre votre public peut vous aider à leur vendre un produit qui pourrait bien leur sauver la vie.

Bien qu’il travaille dans le domaine du marketing, la première passion de Cobley est la physique. Il explique à son auditoire qu’il va le convaincre que la physique peut nous apprendre des choses sur le marketing.

Par exemple, la loi de Newton nous apprend qu’il faut plus de force pour changer la direction d’une particule plus grande que celle d’une particule plus petite. Il en va de même pour les marques. Plus une marque est massive, plus il faut de force pour modifier son positionnement, car elle est accompagnée d’un important bagage de réputation. C’est pourquoi, par exemple, les grandes entreprises créent de nouvelles marques pour différents produits.

Cobley continue de partager d’autres principes de physique et de les relier au marketing. Il termine en affirmant qu’il espère avoir convaincu le public que la physique peut nous apprendre quelque chose de spécial, même dans un domaine différent, tel que le marketing.

Citation la plus inspirante

« Ce que vous ne pouvez pas combattre, embrassez-le et trouvez un moyen de travailler avec. « 

Conseils en matière de narration

Indiquez l’objectif de votre exposé au début si vous avez l’intention d’expliquer au public quelque chose qu’il n’a peut-être jamais entendu auparavant (par exemple, le lien entre les principes de la physique et ceux du marketing).

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Certains principes de la physique et de la nature s’appliquent également aux marques et aux stratégies marketing.

Sivers montre une vidéo d’un mouvement réel et raconte comment il se déroule, du début à la fin. Il explique ce que le public voit – par exemple, comment un dirigeant doit se démarquer et avoir le courage d’être ridiculisé. Il gagne alors son premier adepte et le considère comme son égal. « Le premier suiveur est ce qui transforme un fou solitaire en leader », déclare Sivers, suscitant les rires de l’auditoire.

Il continue ainsi jusqu’à ce que le mouvement prenne de l’ampleur. Il récapitule ensuite les enseignements tirés de la vidéo. Le plus important, selon lui, est que le leadership est trop glorifié. Sivers affirme que le premier suiveur est celui qui transforme la première personne en leader. En concluant son court exposé TED, il encourage le public à avoir le courage d’être un suiveur.

Citation la plus inspirante

« Si vous tenez vraiment à lancer un mouvement, ayez le courage de suivre et de montrer aux autres comment suivre. Et lorsque vous trouvez un fou solitaire qui fait quelque chose de formidable, ayez le courage d’être le premier à vous lever et à vous joindre à lui. »

Conseils en matière de narration

Utilisez une vidéo d’un événement simple – dans ce cas, un homme qui danse dans un lieu public et incite d’autres personnes à se joindre à lui – pour expliquer votre point de vue au public. M. Sivers utilise une vidéo comme exemple et comme guide narratif tout au long de son discours. Cela l’aide à fournir une analogie visuelle simple pour expliquer ses idées.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Le premier suiveur qui joue un rôle majeur dans un mouvement. Sans lui/elle, il n’y aurait pas de leader.

Godin a étudié le processus de changement du statu quo dans les sociétés. Il raconte des histoires liées à ce processus de tentative d’apporter des changements importants.

Il introduit également l’idée de tribus, qui, selon lui, consiste à « diriger et à relier les personnes et les idées ». Grâce à internet, les tribus sont aujourd’hui partout. Il pose également au public trois questions relatives à la création de tribus dans le cadre du processus de changement du statu quo : « Qui dérangez-vous exactement ? », « Qui connectez-vous ? » et « Qui dirigez-vous ? ». Il termine en encourageant le public à créer un mouvement qui compte.

Citation la plus inspirante

« Vous n’avez pas besoin de la permission des gens pour les diriger. Mais au cas où vous en auriez besoin, la voici : Ils attendent, nous attendons que vous nous indiquiez la direction à prendre. »

Conseils en matière de narration

Fournissez des anecdotes et des histoires pour renforcer vos arguments. Par exemple, Godin parle des événements auxquels il a été invité à prendre la parole. L’un d’eux s’est déroulé lors d’un événement destiné aux personnes qui se déguisent en mascottes lors de grandes manifestations sportives. Une autre fois, il a été invité à parler à des personnes qui fabriquent des animaux en ballon. Il a été frappé par le fait que ces groupes de personnes savaient exactement ce qu’ils faisaient pour vivre.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Lorsque l’on veut lancer un mouvement, il faut aussi diriger des tribus.

Dans ce discours TEDxSydney, Griffiths évoque la difficulté de trouver un logement à acheter ou à louer dans la ville. Il propose une solution basée sur les mathématiques et l’informatique pour aider les gens à décider de l’achat ou de la location d’un bien immobilier.

Enfant, Griffiths pensait qu’il suffisait d’appliquer la raison à chaque décision. En grandissant, il s’est rendu compte que cette technique ne fonctionnait pas pour les problèmes des adultes, comme les relations amoureuses. Aujourd’hui, en tant que chercheur en sciences cognitives computationnelles, il analyse les problèmes de la vie quotidienne et applique les principes de l’informatique à la prise de décision.

Il termine sa conférence TEDX en expliquant que parfois, le meilleur processus de prise de décision est basé sur la prise de risque plutôt que sur la recherche de la meilleure solution absolue.

Citation la plus inspirante

« On ne peut pas contrôler les résultats, mais seulement les processus. Et si vous avez utilisé le meilleur processus, vous avez fait du mieux que vous pouviez ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous expliquez des étapes ou des stratégies complexes, utilisez des éléments visuels pour guider le public. C’est ce que fait Griffiths lorsqu’il explique les solutions mathématiques et informatiques aux problèmes.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les méthodes informatiques de prise de décision laissent place à l’échec et à l’erreur humaine.

Malgré les progrès réalisés dans le traitement de maladies telles que le cancer, il existe encore d’autres maladies pour lesquelles la science n’a pas été en mesure d’apporter une aide réelle, comme la schizophrénie.

McCarroll explique que les scientifiques doivent comprendre « quelles sont les cellules qui jouent un rôle dans chaque maladie et quelles sont les molécules présentes dans ces cellules qui jouent un rôle dans chaque maladie ». C’est sa mission en tant que biologiste. Mais grâce à sa formation en informatique et en mathématiques, il tente de « transformer le cerveau en un problème de données volumineuses ».

Il nous fait part d’anecdotes, de défis et de techniques issus de son travail, notamment des découvertes sur la génétique de la schizophrénie. Il partage son espoir et sa mission : un jour, les personnes souffrant de maladies mentales seront soignées et vivront une vie remplie d’opportunités de travail, de joie et de liens humains.

Citation la plus inspirante

« Des millions de survivants du cancer comme ma sœur se retrouvent avec des années de vie qu’ils ne considéraient pas comme acquises et de nouvelles opportunités de travail, de joie et de relations humaines. Tel est l’avenir que nous sommes déterminés à créer autour de la maladie mentale – un avenir fait de compréhension, d’empathie et de possibilités illimitées ».

Conseils en matière de narration

Expliquez au public pourquoi un sujet vous tient à cœur. McCarroll le fait en partageant une expérience personnelle sur la façon dont sa sœur a été diagnostiquée d’un cancer il y a neuf ans. Quelques mois avant l’intervention de McCarroll, sa sœur a bénéficié d’un traitement médical innovant qui a permis d’atténuer considérablement sa maladie.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Des experts de différents domaines se réunissent pour analyser les maladies mentales sous un angle nouveau et élaborer des solutions innovantes.

Les gens ont beaucoup d’idées fausses sur la science, déclare Plait au début de son exposé. Ils ne voient pas que la science est un processus. La science vise à comprendre la réalité objective sur la base de preuves, mais le problème est que les humains sont subjectifs.

C’est pourquoi une partie importante du processus scientifique consiste à admettre que son hypothèse est erronée. Il raconte comment, au fil des ans, des astronomes – dont lui-même – ont cru découvrir une planète en orbite autour d’une étoile qui n’était pas le soleil, pour finalement se tromper. Une année, une équipe a découvert deux planètes de ce type. Depuis, les astronomes en ont trouvé d’autres, et nous savons maintenant qu’il y en a beaucoup.

Il conclut en disant que ces découvertes ont été rendues possibles non seulement par les scientifiques qui ont construit des observatoires et observé les données, mais aussi par ceux qui ont commis des erreurs et ont eu le courage de les admettre, afin que d’autres puissent s’en inspirer.

Citation la plus inspirante

« La science est à son meilleur lorsqu’elle ose être humaine ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous montrez des images qui ne sont pas familières au public, telles que des photos de corps astronomiques, veillez à expliquer clairement au public ce qu’il regarde.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Lorsqu’un scientifique admet avoir commis une erreur, il en fait bénéficier la communauté scientifique dans son ensemble en lui permettant de s’appuyer sur ses erreurs.

Il s’agit d’explorer les conséquences involontaires de la technologie, en particulier des réseaux sociaux. Chuck Nice aborde également le problème du perfectionnement de l’intelligence artificielle sans perfectionnement des « émotions artificielles » et demande au public d’imaginer un robot agissant comme un adolescent émotif.

L’idée principale de Nice est que la technologie n’est pas effrayante, mais plutôt les gens qui l’utiliseront. Elle peut révéler le meilleur de notre humanité ou nos « démons les plus profonds et les plus sombres ».

Citation la plus inspirante

« Allons-nous permettre à la technologie de révéler notre humanité, de montrer notre vraie nature et de renforcer le fait que nous sommes effectivement les gardiens de nos frères ? »

Conseils en matière de narration

Étayez vos affirmations par des exemples. Après avoir affirmé que la technologie avait des conséquences inattendues, Nice montre au public des photos de personnes placées les unes à côté des autres, qui ne regardent que leur téléphone. Il partage un tweet amusant qu’il a reçu d’un troll. Il évoque la cyber-intimidation et la façon dont les applications ont modifié les rencontres.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

La technologie peut faire ressortir le meilleur et le pire de l’humanité.

Rushkoff explique comment la technologie numérique a évolué pour se concentrer sur la compétitivité et les données, et pour dévaloriser la créativité. Il explique au public qu’il faut cesser de considérer l’humanité comme un problème et la technologie comme la solution. Il conclut en disant que nous devons cesser de nous isoler du monde et nous concentrer plutôt sur la création d’un monde meilleur, que nous n’avons pas besoin de craindre ou de fuir.

Citation la plus inspirante

« Les êtres humains sont spéciaux. Nous pouvons accepter l’ambiguïté, nous comprenons le paradoxe, nous sommes conscients, nous sommes bizarres, nous sommes excentriques. Il devrait y avoir une place pour les humains dans l’avenir numérique ».

Conseils en matière de narration

Expliquer comment un problème peut être universel et toucher des personnes de tous horizons, même celles qui ont beaucoup de pouvoir. Rushkoff raconte une expérience au cours de laquelle il a été invité à discuter de l’avenir numérique avec cinq milliardaires de la technologie. Ils ont passé une heure à discuter de la question du maintien du contrôle sur leur personnel de sécurité après un événement apocalyptique. Rushkoff a été frappé par le fait que ces personnes influentes se sentaient impuissantes à influencer l’avenir.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

On présente habituellement les humains sous un jour négatif. Bien que nous ayons commis des erreurs et pris des décisions radicales, nous devons reconnaître que nous avons aussi le pouvoir de changer notre monde pour le meilleur. La technologie n’est qu’une partie de la solution.

« Combien de décisions ont été prises à votre sujet aujourd’hui, cette semaine ou cette année, par l’intelligence artificielle ? Sharma explique les préjugés humains qui entrent dans les algorithmes d’IA. Les gens renforcent ces préjugés lorsqu’ils interagissent avec l’IA.

Toutefois, en tant que conceptrice de technologies d’IA, elle a nourri l’IA de diverses expériences dont elle peut s’inspirer. Elle ajoute que nous avons besoin de personnes de sexe, de race, de sexualité et d’origine différents pour travailler à la construction de l’IA. Elle encourage le public à faire sa part pour convaincre les gouvernements et les entreprises de construire « l’IA pour tous, y compris pour les cas extrêmes ».

Citation la plus inspirante

« Je suis incroyablement optimiste quant à cette technologie. C’est notre chance de refaire du monde un endroit beaucoup plus égalitaire. Mais pour y parvenir, nous devons la construire de la bonne manière dès le départ ».

Conseils en matière de narration

La race est un sujet sensible, mais il faut parfois l’aborder de front. C’est ce que fait Mme Sharma dans son discours, notamment lorsqu’elle donne des exemples de biais humains dans les algorithmes d’IA. Par exemple : « Une personne noire ou latino a moins de chances qu’une personne blanche de rembourser ses prêts à temps ».

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

En tant qu’utilisateurs de l’IA, nous avons tendance à renforcer les préjugés humains intégrés dans les algorithmes. Nous avons besoin d’une plus grande diversité dans la construction de l’IA pour réduire ces préjugés.

Wang explique comment les habitants de la Grèce antique prenaient de grandes décisions en consultant un oracle. Aujourd’hui, notre « oracle » est le big data, une industrie qui pèse 122 milliards de dollars. Cependant, trois quarts des projets de big data ne sont pas rentables.

Pourquoi le big data n’aide-t-il pas les gens à prendre de meilleures décisions ?

Wang partage ses observations recueillies en tant qu’ethnographe technologique ayant travaillé avec des entreprises telles que Nokia. L’ethnographie permet de mieux comprendre l’expérience humaine, mais certaines entreprises n’acceptent pas ces informations simplement parce qu’elles ne sont pas basées sur des données de grande ampleur (big data). Cependant, les big data ont tendance à ne pas tenir compte des nouvelles conditions humaines en constante évolution.

Pour y remédier, Wang propose aux organisations de combiner les « big data » avec les « thick data », qui proviennent des histoires, des émotions et des interactions humaines. Wang conclut que cette combinaison de « big data » et de « thick data » peut produire de meilleurs résultats et aider les gens à prendre de meilleures décisions.

Citation la plus inspirante

« Il n’y a pas de plus grand risque que d’être fermé à l’inconnu. Cela peut vous amener à prendre de mauvaises décisions. Cela peut vous faire rater quelque chose d’important. »

Conseils en matière de narration

Étayez vos solutions en expliquant comment des organisations influentes les ont appliquées. Netflix, par exemple, a fait appel à la fois aux big data et aux thick data. En fait, c’est grâce à un ethnographe qu’ils ont découvert que les gens aimaient le binge-watching et ne se sentaient pas coupables, ce que les données de Netflix ne pouvaient pas leur fournir.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Même à l’heure du big data, les méthodes de collecte de données qualitatives telles que l’ethnographie restent pertinentes et peuvent nous fournir des informations que les données quantitatives n’offrent pas.

Berridge estime que les États-Unis commettent une « erreur colossale » en insistant fortement sur les matières STIM dans les programmes d’enseignement, au détriment des sciences humaines et des arts. Il propose au contraire d’accorder la même valeur aux sciences et aux humanités.

Berridge examine les avantages de l’étude des sciences humaines dans un monde technique. Il conclut en disant que la technologie devenant plus facile et plus accessible, elle devrait libérer la main-d’œuvre pour qu’elle puisse « étudier tout ce qu’elle veut ».

Citation la plus inspirante

« Oui, il est possible d’embaucher un groupe d’artistes, de créer une entreprise technologique et d’obtenir des résultats incroyables ».

Conseils en matière de narration

Les entreprises ont tendance à protéger leurs stratégies – c’est pourquoi elles les appellent « secrets » de la réussite. Mais partager votre solution peut aussi améliorer votre secteur d’activité.

M. Berridge raconte la fois où lui et son équipe sont entrés dans un bar et en sont ressortis avec une entreprise de 200 millions de dollars. En tant que société de conseil en logiciels, elle ne parvenait pas à satisfaire un gros client qui devait déployer un nouveau système. Pour faire court, ils ont fini par envoyer le barman, Jeff, dans un moment de désespoir au client. Jeff n’était pas un programmeur, mais il a aidé à résoudre le problème du client.

Cette expérience a entraîné un changement dans leurs préférences de recrutement. Tout en continuant à embaucher des ingénieurs en informatique et des étudiants en sciences informatiques, ils ont commencé à recruter des artistes, des musiciens et des écrivains. Le résultat a répliqué le succès de Jeff.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Dans l’une des sociétés de conseil en logiciels les plus prospères au monde, seuls 10 % environ du personnel sont des ingénieurs en informatique ou des diplômés en informatique.

Fisher parle de polygynie, c’est-à-dire du fait qu’un homme a plusieurs femmes, une pratique apparemment autorisée dans 88 % des sociétés humaines. Dans la pratique, cependant, seuls 5 à 10 % des hommes de ces sociétés ont plusieurs femmes.

Elle présente ensuite son argument central : la technologie ne change pas vraiment l’amour. Cette conclusion est le résultat de ses études sur le cerveau humain. La technologie modifie la manière dont nous courtisons et exprimons notre sexualité, mais pas la manière dont nous aimons et la personne que nous choisissons d’aimer.

Cependant, la technologie a engendré le paradoxe du choix, où les gens sont submergés par tant de choix et finissent par ne pas prendre de décision. C’est ainsi qu’est né le « slow love », une forme de séduction qui se manifeste de différentes manières, par exemple en vivant à long terme avec une personne avant de décider de se marier. Elle conclut en disant que toute relation humaine doit tenir compte de la « pulsion d’amour inextinguible, adaptable et primordiale de l’être humain ».

Citation la plus inspirante

« L’amour et l’attachement prévaudront, la technologie n’y changera rien ».

Conseils en matière de narration

Intercaler des faits scientifiques et des statistiques avec des anecdotes et des blagues. Mme Fisher explique comment elle a créé un questionnaire auquel ont répondu 14 millions de personnes dans 40 pays. Le questionnaire mesurait la façon dont les gens se classaient dans l’un des quatre styles très généraux de pensée et de comportement, ce qui a montré que les gens ont des « schémas naturels de choix des partenaires » et que la technologie n’a rien changé à cela.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Même si des études montrent que la technologie modifie certaines parties du cerveau humain ou son fonctionnement, elle n’a pas changé l’amour.

C’est ainsi que Newport se présente au début de son exposé : « Vous ne vous rendez probablement pas compte qu’en ce moment même, vous assistez à quelque chose d’assez rare. En effet, je suis un millenial informaticien, auteur de livres, qui se tient sur une scène TEDx, et pourtant, je n’ai jamais eu de compte sur les réseaux sociaux ».

Bien que cette décision ait été prise au hasard, il s’est rendu compte qu’il valait mieux pour lui se passer des réseaux sociaux. Il explique au public les avantages, tant sur le plan personnel que professionnel, de ne pas avoir de compte sur les réseaux sociaux. Il tente ensuite de convaincre le public d’abandonner les réseaux sociaux, en évoquant les objections habituelles que les gens soulèvent à l’encontre de son choix.

M. Newport décrit la vie sans les médias sociaux en terminant sur une note humoristique : « Certains d’entre vous pourraient ne pas être d’accord, certains d’entre vous pourraient avoir des critiques cinglantes mais précises sur moi et mes points, et bien sûr, j’accepte tous les commentaires négatifs. Je vous demande simplement d’adresser vos commentaires à Twitter. Je vous remercie. »

Citation la plus inspirante

« Il est surprenant de voir tout ce que l’on peut faire en une journée de huit heures si l’on est capable de se concentrer intensément sur chaque chose, l’une après l’autre ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous présentez un postulat controversé, anticipez les objections, puis démystifiez-les. Par exemple, une objection fréquente à la défense de Newport est qu’il n’y a pas de mal à utiliser les réseaux sociaux. Newport présente des preuves que les médias sociaux entraînent des « dommages significatifs », tels que l’interruption de l’attention et la réduction permanente de la concentration. Cela nuit à notre capacité à déployer des efforts considérables pour créer des travaux qui ont de la valeur dans l’économie numérique. La recherche associe également l’utilisation des réseaux sociaux au sentiment de solitude.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les réseaux sociaux ne sont pas une technologie indispensable et, même à notre époque, il est possible de vivre pleinement sans eux.

M. Arar décrit son travail dans un laboratoire de recherche sur l’IA et prédit que dans plusieurs décennies, les gens voudront se connecter avec les ordinateurs « de manière profondément émotionnelle ». Cela signifie que « la technologie doit être autant humaine qu’artificielle ».

Il pense que l’art est le moyen de jeter un pont entre les deux parties de l’équation.

Pour explorer cette idée, Arar a construit une installation artistique qui invitait les gens à partager une histoire. L’ordinateur l’analyse ensuite, décompose les émotions et établit un « score de nostalgie ». Plus le score est élevé, plus la couleur de l’installation artistique devient rose. Il s’agit d’un clin d’œil au fait de voir la vie en rose.

Il existe d’autres applications de cette idée, notamment pour aider les robots d’intelligence artificielle à avoir des conversations plus humaines. Il décrit également un de ses projets qui tente de relier l’intuition humaine à l’IA. En résumé, il explique qu’il « essaie d’intégrer plus d’humanité » dans l’IA.

Citation la plus inspirante

« L’art est un moyen d’associer des expériences tangibles à des idées, des sentiments et des émotions intangibles ».

Conseils en matière de narration

Lorsque l’on parle de quelque chose d’aussi complexe que l’IA, il faut expliquer et montrer des parties du processus au lieu de se contenter du produit final, dont nous avons tous une idée. Par exemple, Arar montre et dissèque un exemple de conversation à l’aide d’un robot d’intelligence artificielle.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Il pourrait être possible d’intégrer des émotions humaines profondes dans l’IA.

Lorsque nous interagissons avec le monde numérique, comment pouvons-nous tirer parti de notre connaissance des objets et des gestes de la vie quotidienne ? C’est à cette question que Mistry entend répondre.

Il raconte au public une expérience qu’il a réalisée en 2000, au cours de laquelle il a démonté deux souris d’ordinateur pour créer un dispositif de détection de mouvement bon marché. Il parle d’autres projets impliquant des gestes et des interfaces informatiques, et partage des photos et des vidéos pour aider le public à comprendre ce dont il parle.

Ces expériences l’ont finalement conduit à créer SixthSense, un appareil qui permet d’utiliser n’importe quelle surface comme interface numérique et qui comprend les gestes de la main de l’utilisateur. En conclusion, M. Mistry estime que l’intégration de l’information dans les objets du quotidien permet de combler le fossé entre les mondes physique et numérique. Cela nous permet également d’interagir avec la technologie tout en restant connecté à notre environnement physique.

Citation la plus inspirante

« L’intégration de l’information dans les objets du quotidien nous aidera non seulement à réduire la fracture numérique, le fossé entre ces deux mondes, mais nous aidera aussi, d’une certaine manière, à rester humains, à être plus connectés à notre monde physique ».

Conseils en matière de narration

Fournissez de nombreux exemples de photos et de vidéos lorsque vous expliquez une technologie que le public n’a peut-être jamais utilisée auparavant.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Nous pouvons changer la façon dont nous interagissons avec nos appareils en intégrant des gestes physiques aux informations numériques.

Susskind aborde l’anxiété entourant l’avenir du travail, notamment la possibilité que certains emplois humains soient remplacés par des machines. Cependant, Susskind affirme que le chômage technologique est un bon défi.

L’important est de maintenir un équilibre entre les machines et les humains. Cependant, il réitère son affirmation selon laquelle le chômage technologique est un bon problème, parce qu’il est bien meilleur que le problème d’avoir très peu de travail disponible en premier lieu.

Citation la plus inspirante

« L’avenir est à la fois inquiétant et passionnant ».

Conseils en matière de narration

L’un des conseils les plus répandus pour les présentations et les discours est la « règle des trois », qui consiste à décomposer les concepts en trois sections ou points principaux. Dans son discours liminaire, Susskind présente et démonte trois mythes liés à l’avenir du travail.

L’un d’eux est le mythe de Terminator, où les robots visent à remplacer les êtres humains sur le lieu de travail. Toutefois, M. Susskind estime que les robots compléteront les humains plutôt que de les remplacer.

Le mythe de l’intelligence en est un autre : « La croyance selon laquelle les machines doivent copier la façon de penser et de raisonner des êtres humains pour être plus performantes qu’eux ». Cependant, les systèmes d’IA actuels sont formés pour utiliser des algorithmes de reconnaissance des formes. Nous ne devons pas assimiler les capacités et les limites de l’homme à celles des machines intelligentes.

Le troisième est le mythe de la supériorité, qui consiste à penser que l’homme est le mieux à même d’accomplir une tâche. En fait, les machines peuvent devenir plus aptes à effectuer certaines tâches.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Nous n’avons pas encore trouvé comment maintenir l’équilibre entre les machines et les humains. Malheureusement, la balance penche actuellement en faveur des machines.

M. Smith explique comment des personnes comme les vendeurs au détail recueillent des données sur les clients en posant des questions simples, comme le code postal d’une personne. Mais c’est une autre histoire lorsqu’ils doivent poser des questions difficiles.

Lorsque le personnel n’est pas formé pour poser ces questions correctement, les gens refusent de répondre et les entreprises se retrouvent avec des données erronées, voire une mauvaise image. Mme Smith a donc mis au point un programme de formation pour apprendre aux gens à poser ces questions avec « respect et compassion ».

Citation la plus inspirante

« Lorsque l’on enseigne à des êtres humains à communiquer avec d’autres êtres humains, c’est un être humain qui doit le faire ».

Conseils en matière de narration

Donnez des exemples concrets de questions que vous souhaitez aborder. Smith donne des exemples de zones grises sous la forme de questions difficiles que le personnel des établissements est contraint de poser. Il s’agit notamment de la sexualité ou du fait d’être né aux États-Unis (une question sensible en raison du risque d’expulsion).

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les entreprises peuvent ternir leur image auprès de leurs clients en ne formant pas leur personnel à la collecte de données.

Okome présente le contexte et l’historique de l’activité secondaire, qui diffère quelque peu d’un second emploi. Une activité secondaire n’apporte pas seulement un revenu supplémentaire, elle est aussi une source d’inspiration et de motivation pour l’entreprise.

Sur la base d’entretiens menés auprès de plus de 100 femmes ayant une activité secondaire, Okome est parvenue à quelques observations. L’une d’elles est que les gens voient davantage d’opportunités au sein de leurs communautés. D’autre part, de plus en plus de personnes souhaitent devenir leur propre patron. Troisièmement, les gens sont « multi-passionnés ». Enfin, les gens « veulent faire un pari sur eux-mêmes ».

Elle termine en expliquant comment les activités parallèles nous aident à trouver le bonheur et l’espoir dans notre travail.

Citation la plus inspirante

« Les activités annexes permettent d’embrasser l’espoir que nous pouvons prendre des décisions sur la forme que prend notre vie professionnelle ».

Conseils en matière de narration

Au lieu de vous contenter de photos, montrez des vidéos de personnes passionnées en action. Okome utilise des vidéos pour partager les histoires de femmes qui aiment leur activité secondaire. Par exemple, l’une d’entre elles a créé une entreprise de produits de beauté après avoir expérimenté la fabrication de parfums et d’huiles capillaires, non pas par nécessité ou par mécontentement, mais parce qu’elle se sentait bien lorsqu’elle rentrait du travail tous les jours.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les activités annexes peuvent donner de l’autonomie aux personnes, en particulier à celles qui appartiennent à des groupes minoritaires.

Danoesastro demande au public de visualiser une volée d’oiseaux volant ensemble. Les scientifiques pensent que ces oiseaux suivent des règles simples qui leur permettent de prendre des décisions autonomes tout en volant en synchronisation avec le groupe.

Cela reflète la proposition de Danoesastro en faveur d’une nouvelle méthode de travail, qui permet aux personnes de prendre des décisions de manière indépendante tout en les gardant alignées sur le même objectif.

Il présente l’exemple d’une entreprise dont il a aidé à mettre en œuvre le changement. Il partage les défis et les solutions mises en œuvre, y compris le décloisonnement entre les différents départements afin de créer des équipes pluridisciplinaires.

Citation la plus inspirante

« Le monde devient de plus en plus rapide et complexe. Nous devons donc revoir notre façon de travailler. Et la partie la plus difficile de ce changement n’est pas dans la structure, le processus ou la procédure… Nous devons tous contribuer au changement ».

Conseils en matière de narration

Posez une question au public et répétez-la au moins une fois pendant votre discours. Commencez et terminez par une question pour inciter le public à agir. Dans cet exposé TED, Danoesastro pose la question suivante au public : Qu’êtes-vous prêt à abandonner ?

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les entreprises peuvent mettre en place un nouveau modèle qui donne de l’autonomie aux équipes tout en veillant à ce qu’elles soient alignées sur un seul et même objectif.

En changeant la nature du travail, nous pouvons générer de l’innovation et créer des emplois et des environnements de travail que les gens aimeront. Lee raconte également son expérience de travail avec une banque pour introduire plus d’innovation dans sa culture d’entreprise. Ils ont demandé au personnel de construire tout ce qu’ils voulaient, au-delà de leur description de poste. En conséquence, l’entreprise a découvert chez ses employés des compétences et des talents utiles pour les types de problèmes qu’elle souhaitait résoudre.

Lee conclut en invitant le public à l’accompagner dans sa démarche visant à « apporter plus d’humanité dans nos vies professionnelles ».

Citation la plus inspirante

« Je crois que la clé pour éviter un avenir sans emploi est de redécouvrir ce qui fait de nous des êtres humains et de créer une nouvelle génération d’emplois centrés sur l’humain qui nous permettent de libérer les talents cachés et les passions que nous portons en nous tous les jours ».

Conseils en matière de narration

Avant d’entamer votre plaidoyer, convainquez le public qu’il est nécessaire. M. Lee situe le contexte en citant les inquiétudes largement répandues concernant un avenir sans emploi où la technologie a remplacé les travailleurs humains. Il préconise de concevoir de nouveaux types d’emplois qui conserveront leur pertinence à l’ère de la robotique.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Lorsque les gens sont autorisés à innover et à créer, ils n’ont pas l’impression de travailler, même s’ils doivent fournir des efforts considérables.

Georges commence par dire que pour la première fois dans l’histoire moderne de l’Amérique, cinq générations interagissent au travail. Ce fait intéressant l’amène à discuter des caractéristiques de chaque génération.

Elle présente ensuite une version inattendue de ce récit : « Et si je vous disais que ces générations pourraient ne pas exister ? ». Les recherches de Georges l’ont amenée à douter de l’existence de ces générations et de la définition stricte de leur appartenance. Ces générations sont également décrites différemment dans le monde.

Elle affirme que les stéréotypes concernant nos générations ont souvent tendance à devenir des prophéties auto-réalisatrices. Georges ajoute que l’accent mis sur les catégories générationnelles nous a fait oublier que « les gens sont des gens ». Elle préconise de rencontrer les gens et d’apprendre à les connaître en tant qu’individus, au lieu de les juger en fonction de leur génération.

Citation la plus inspirante

« Pour vraiment comprendre la beauté du lieu de travail multigénérationnel, je pense que nous devons simplement rencontrer les gens là où ils sont. Et cela n’exige pas que nous déballions nos affaires et que nous vivions avec eux. Mais nous pourrions découvrir, au moins à l’occasion, que c’est un bel endroit à visiter ».

Conseils en matière de narration

Si vous essayez de dissiper des croyances et des perceptions largement acceptées, essayez de ne pas présenter votre argument tout de suite. Présentez des exemples de ces perceptions jusqu’à ce qu’il apparaisse clairement que la seule chose qu’elles ont en commun est qu’elles sont trop générales. Une fois que vous avez amené le public à cette prise de conscience, présentez votre argument. C’est ce que fait Georges lorsqu’elle introduit son argument selon lequel le concept de générations n’est pas réaliste.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Le concept de générations n’est peut-être pas aussi réaliste et universel que nous le pensons.

Mullenweg se présente comme le PDG d’Automattic, la société à l’origine de certains produits Internet célèbres tels que WordPress. Il précise que l’entreprise compte plus de 800 employés répartis dans 67 pays. Pour Mullenweg, l’emplacement n’a pas d’importance, du moment qu’ils peuvent trouver un bon réseau WiFi.

Il explique qu’Automattic a fait le « choix conscient dès le départ » d’avoir une main-d’œuvre dispersée. L’une des raisons est que « le talent et l’intelligence sont également répartis dans le monde. Mais les opportunités ne le sont pas ».

Il propose des solutions pour assurer la réussite d’une main-d’œuvre dispersée. Par exemple, les équipes devraient communiquer le plus possible en ligne. Les personnes devraient également avoir la possibilité de choisir ou de créer leur propre environnement de travail. Il conclut en encourageant les auditeurs à réfléchir à la manière dont ils peuvent exploiter les talents mondiaux tout en donnant aux gens une autonomie dans leur mode de vie et de travail.

Citation la plus inspirante

« Donnez aux gens l’autonomie de vivre et de travailler là où ils le souhaitent, tout en participant pleinement à ce que vous créez ensemble ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous présentez une solution apparemment radicale, proposez à votre auditoire des mesures concrètes et réalisables. Mullenweg conseille aux entreprises d’utiliser des outils adaptés à la collaboration lorsqu’elles passent à une main-d’œuvre à distance. Ils doivent également « créer des moments productifs en face à face » entre les membres de l’équipe.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

D’ici une ou deux décennies, environ 90 % des entreprises, en particulier celles qui cherchent à changer le monde, disposeront d’une main-d’œuvre répartie.

Relancer une carrière après une interruption peut s’avérer difficile, mais certaines personnes y sont parvenues. Cohen raconte l’histoire de ces personnes ou de ces « relanceurs », avec des photos et des informations sur la durée de leur interruption de carrière – jusqu’à 25 ans pour un travailleur social. Cohen est elle-même une « relanceuse ».

Certaines entreprises proposent désormais des programmes de stages de réinsertion pour les personnes qui se relancent, ce qui leur permet d’évaluer les personnes sur la base de leurs projets plutôt que de leur curriculum vitae. Mme Cohen estime que le même concept peut être appliqué aux anciens combattants et aux retraités. Elle souhaite convaincre davantage d’employeurs d’adopter des stages de réinsertion.

Citation la plus inspirante

« C’est au relanceur qu’il incombe de montrer à l’employeur où il peut apporter le plus de valeur ajoutée ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous racontez l’histoire d’une personne, partagez ses photos afin d’ajouter une touche plus personnelle au récit.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Des institutions prestigieuses reconnaissent aujourd’hui la valeur de la relance. Il est désormais possible de revenir dans le jeu, même après une interruption de carrière de 10 ou 20 ans.

La psychologie positive est devenue un concept très répandu. Les psychologues ont découvert que la lentille à travers laquelle nous voyons le monde façonne notre réalité. Changer cet objectif vous permet de changer votre bonheur. Les recherches d’Achor ont montré qu’elles peuvent également améliorer les résultats scolaires et professionnels.

Il conclut en disant que nous pouvons entraîner notre cerveau au bonheur et à la réussite et créer des vagues de positivité et de changement.

Citation la plus inspirante

« Ce n’est pas nécessairement la réalité qui nous façonne, mais la lentille à travers laquelle votre cerveau perçoit le monde qui façonne votre réalité ».

Conseils en matière de narration

Utiliser un exemple très simple pour expliquer un concept abstrait ou scientifique. Achor se souvient d’une fois où, enfant, sa sœur était tombée de leur lit superposé alors qu’ils jouaient à un jeu. Il convainc alors sa sœur de ne pas pleurer en lui suggérant qu’elle est une licorne parce qu’elle a atterri à quatre pattes. L’astuce a fonctionné : sa sœur a décidé d’accepter sa nouvelle identité au lieu de se focaliser sur la douleur.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Il est possible d’entraîner son cerveau au bonheur et de le préparer à la réussite.

Colantuono présente des statistiques sur les femmes dans le monde du travail et s’interroge : « Pourquoi y a-t-il tant de femmes coincées au milieu de l’organigramme, et que faut-il faire pour qu’elles en atteignent le sommet ? »

Elle souligne que pour atteindre le sommet, il faut être connu pour ses compétences en matière de leadership. Vous devez également faire preuve d’un sens aigu des affaires, de la stratégie et des finances. Cependant, les femmes ne bénéficient pas souvent de ces conseils. Les femmes sur le lieu de travail ont également tendance à recevoir des types de mentorat différents de ceux des hommes. M. Colantuono cite l’exemple d’un mentor qui disait avoir formé les femmes à être confiantes et les hommes à apprendre le métier.

M. Colantuono encourage le public à diffuser les conseils de carrière que les femmes ne reçoivent pas souvent afin de combler le fossé entre les hommes et les femmes au sommet de la hiérarchie.

Citation la plus inspirante

« Il est important que les femmes et les hommes qui occupent des postes de direction examinent les mentalités que nous avons sur les femmes et les hommes, sur les carrières et la réussite, afin de s’assurer de créer des conditions égales pour tout le monde ».

Conseils en matière de narration

Mme Colantuono s’appuie sur le récit de l’expérience d’une femme dirigeante. Cela lui permet de donner un aspect personnel et réaliste aux concepts commerciaux abstraits qu’elle aborde.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les femmes cadres sont souvent formées différemment des hommes, ce qui réduit leurs chances d’atteindre le sommet de leur hiérarchie.

Hartley demande au public d’imaginer un scénario d’embauche hypothétique et de choisir le candidat qu’il retiendrait. Un candidat potentiel avait des avantages dans la vie, comme une bonne éducation. L’autre a dû se battre contre d’énormes obstacles pour arriver au même point.

En tant que directrice des ressources humaines, Hartley a appris au fil des ans que les CV racontent une histoire. Et une série de petits boulots n’est pas nécessairement un signe d’incohérence, mais peut révéler la lutte engagée d’une personne contre les difficultés. Elle invite le public à donner une chance à ces candidats en les interrogeant. Elle cite également des études qui montrent comment l’adversité conduit à la résilience.

Mme Hartley conclut son intervention en encourageant le public à « choisir le candidat sous-estimé, dont les armes secrètes sont la passion et l’objectif ».

Citation la plus inspirante

« L’idée courante est que les traumatismes entraînent une détresse, et l’on s’est beaucoup concentré sur les dysfonctionnements qui en résultent. Mais les études sur les dysfonctionnements ont révélé des données inattendues : même les pires circonstances peuvent être sources de croissance et de transformation. »

Conseils en matière de narration

Partager des photos de votre enfance et de votre famille peut vous rendre plus sympathique aux yeux du public en établissant une approche de communication plus personnelle et plus ouverte.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Le fait de changer d’emploi n’est pas toujours un reflet négatif du caractère d’une personne. Un parcours professionnel qui ressemble à un « patchwork » peut être le reflet d’une détermination face à l’adversité.

Dinsmore partage avec le public le pire conseil de carrière qu’il ait jamais reçu : « Ne vous préoccupez pas de savoir si vous aimez le travail que vous faites actuellement. Il s’agit simplement d’étoffer votre CV ».

Heureusement, à peu près à la même époque, il est tombé sur un conseil tout à fait différent de Warren Buffett : « Prendre un emploi pour étoffer son CV revient à épargner du sexe pour la vieillesse ».

C’est ainsi que Dinsmore a quitté son emploi dans une société Fortune 500, où il était assez malheureux, pour trouver un travail qui, selon lui, avait un impact sur le monde. Il a également entrepris de découvrir ce qui distingue les personnes qui accomplissent avec passion un travail qui change le monde.

Dinsmore a finalement mis au point un « cadre de travail passionné » en trois étapes. La première étape consiste à devenir un expert de soi et à se comprendre soi-même. Deuxièmement, il s’agit de comprendre les priorités qui motivent nos décisions. Troisièmement, il faut tirer les leçons de ses expériences.

Il termine en imaginant un monde où la plupart des gens aiment leur travail. Il demande au public de s’interroger : « Quel est le travail que je ne peux pas ne pas faire ? »

Citation la plus inspirante

« Entourez-vous de personnes passionnées. Le moyen le plus rapide de faire des choses que vous ne pensez pas pouvoir faire est de vous entourer de personnes qui les font déjà ».

Conseils en matière de narration

Par exemple, Dinsmore cite une phrase de Jim Rohn : « Vous êtes la moyenne des cinq personnes avec lesquelles vous passez le plus de temps ». Ces citations peuvent être utilisées pour étayer votre argumentation.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Au lieu de vous demander ce que vous voulez faire, essayez de vous demander ce que vous ne pouvez pas vous empêcher de faire. Cela peut vous orienter vers le type de travail qui vous passionne et qui peut contribuer à changer le monde.

Shen commence son intervention par une déclaration pleine d’humour : « Vous savez de qui je suis envieux ? Des gens qui exercent un métier en rapport avec leur spécialité universitaire ». Il raconte comment il a eu du mal à décrocher un emploi avant d’être embauché comme chef de produit pour la plateforme de commerce électronique Etsy. Brian Acton, directeur technique, a été rejeté par Facebook et Twitter avant de cofonder WhatsApp.

Cela nous amène à l’argument de M. Shen, à savoir que « les systèmes d’embauche que nous avons construits au XXe siècle nous font défaut et nous font passer à côté de personnes qui ont un potentiel incroyable ». Avec l’IA et la robotique, beaucoup d’entre nous doivent désormais effectuer des tâches qu’ils n’ont jamais faites auparavant.

Il propose trois idées pour résoudre ce problème : élargir la recherche, recruter en fonction des performances et avoir une vue d’ensemble en adoptant une vision holistique de la personne.

Citation la plus inspirante

« Cessons d’assimiler l’expérience à la capacité, les diplômes à la compétence. Arrêtons de nous contenter d’un choix sûr et familier et laissons la porte ouverte à quelqu’un qui pourrait être extraordinaire ».

Conseils en matière de narration

Adoptez un design cohérent pour toutes vos diapositives.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

De nos jours, de nombreux emplois exigent que nous fassions un travail que nous n’avons jamais fait ou pour lequel nous n’avons jamais étudié dans le passé.

Adichie parle au public du « danger de l’histoire unique ». Par exemple, lorsqu’elle était enfant, les livres pour enfants qu’elle pouvait lire étaient britanniques et américains. C’est ainsi qu’à l’âge de sept ans, elle a commencé à écrire des histoires sur des personnages aux yeux bleus qui jouaient dans la neige, alors qu’elle vivait au Nigéria et n’avait jamais quitté le pays.

Elle est convaincue que les livres doivent contenir des étrangers. Tout a changé lorsqu’elle a découvert les livres nigérians. Elle s’est rendu compte que des personnes comme elle pouvaient aussi exister en tant que personnages de littérature.

L’histoire unique est également liée au pouvoir, car les personnes au pouvoir ont tendance à déterminer les histoires qui sont racontées. Selon Adichie, l’histoire unique a pour conséquence de priver les gens de leur dignité et de mettre l’accent sur les différences plutôt que sur les similitudes entre les peuples.

Adicihie termine par cette réflexion : « Lorsqu’on rejette l’histoire unique, lorsqu’on prend conscience qu’il n’y a jamais d’histoire unique, nulle part, nous retrouvons une sorte de paradis ».

Citation la plus inspirante

« Les histoires sont importantes. Beaucoup d’histoires sont importantes. Les histoires ont été utilisées pour déposséder et dénigrer, mais elles peuvent aussi être utilisées pour renforcer et humaniser. Les histoires peuvent briser la dignité d’un peuple, mais elles peuvent aussi réparer cette dignité brisée ».

Conseils en matière de narration

Soyez honnête avec votre public et n’ayez pas peur de vous montrer vulnérable. Adichie ne s’est pas contentée de parler de l’humiliation qu’elle a subie, elle a également avoué qu’elle s’était elle aussi rendue coupable de croire en une seule histoire et de la laisser dicter sa façon de voir les autres personnes et les lieux.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Une histoire, racontée encore et encore, peut façonner notre vision de personnes et de lieux que nous n’avons jamais fréquentés.

Vistager ramène le public en 1957, lors de la création de l’Union européenne (UE), qu’elle qualifie de « projet de paix » pour les nations membres déchirées par la guerre. L’un des éléments constitutifs de l’Union était un marché commun guidé par une concurrence loyale. Aujourd’hui, en tant que commissaire à la concurrence, elle a pour mission de veiller à ce que les entreprises européennes respectent des règles de concurrence équitables.

Elle explique ensuite pourquoi nous avons besoin de règles de concurrence. « Lorsque l’avidité et la peur sont liées au pouvoir, il s’agit d’un mélange dangereux », déclare Vistager. Les règles de l’UE empêchent la cupidité et la peur de l’emporter sur l’équité. Les entreprises ne pourront pas abuser de leur pouvoir pour saboter la concurrence et monopoliser le marché.

Mme Vistager conclut en exprimant sa conviction que la concurrence loyale joue un rôle dans la société.

Citation la plus inspirante

« Nous pouvons nous faire confiance si nous sommes traités sur un pied d’égalité ».

Conseils en matière de narration

Rendre les concepts politiques et économiques compréhensibles à l’aide d’exemples quotidiens. Vistager explique comment les cartels qui fixent les prix des pièces automobiles rendent le produit final plus cher. Grâce aux règles de concurrence, la Commission européenne a pu enquêter sur ces cartels afin de mettre fin à la collusion et d’empêcher la flambée des prix des voitures.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

La confiance ne peut être imposée, elle doit être gagnée. Cela vaut pour les marchés, les entreprises, les gouvernements et les individus.

Kanyoro parle au public de la philanthropie de sa mère au sein de leur communauté par le biais d’une pratique connue dans leur langue, le maragoli, sous le nom « d’isirika ».

L’Isirika est « un mode de vie pragmatique qui englobe à la fois la charité, les services et la philanthropie ». Elle raconte au public des histoires d’isirika en action, comme la communauté qui contribue à envoyer l’enfant d’un voisin à l’école.

Mme Kanyoro est convaincue que nous pouvons améliorer la philanthropie en adoptant l’isirika, ce qu’elle fait aujourd’hui dans le cadre de son travail avec les groupes de femmes et les défenseurs des droits de l’homme.

Citation la plus inspirante

« L’Isirika est la sagesse traditionnelle vivante des communautés. On la trouve dans les communautés indigènes, dans les communautés rurales. Et ce qu’elle inculque vraiment aux gens, c’est cette capacité à faire confiance et à faire avancer les choses ».

Conseils en matière de narration

Localisez votre histoire en partageant des mots dans votre propre langue avec le public.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Philanthropie et pragmatisme ne s’opposent pas nécessairement. Ils se rejoignent dans le concept « d’isirika ».

Rain donne des exemples d’idées fausses sur les immigrés qu’il a rencontrées en grandissant, ainsi que des questions culturelles complexes avec lesquelles il a dû se battre. Aujourd’hui, en tant que conteur numérique, il s’intéresse à des histoires et à des problèmes similaires. Il a lancé un projet appelé Enodi, qui raconte l’histoire d’immigrés de première génération comme lui.

Il invite le public à découvrir les immigrés parmi eux et à engager une conversation avec eux pour en savoir plus sur leur vie.

Citation la plus inspirante

« Nous sommes des creusets culturels ambulants, et si quelque chose dans ce creuset a une odeur nouvelle ou différente pour vous, ne levez pas le nez. Demandez-nous de partager ».

Conseils en matière de narration

Raconter un incident unique comme un microcosme ou un exemple d’un problème de société plus large et plus répandu. Rain se souvient d’un jour où, en troisième année, sa mère l’a envoyé à l’école avec du « fufu », un plat de base ghanéen. Ils vivaient aux États-Unis et ses camarades de classe n’appréciaient pas l’odeur du fufu. Après cela, Rain a supplié sa mère de ne plus jamais emballer de fufu pour son repas de midi à l’école. Ce petit incident illustre les idées fausses auxquelles les immigrés sont confrontés au quotidien.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

La plupart des adultes américains ne savent pas que ce sont les immigrés africains, et non les Latinos, qui connaissent la croissance démographique la plus rapide aux États-Unis.

MacAskill parle d’une philosophie et d’un programme de recherche que lui et ses collègues développent depuis une dizaine d’années. C’est ce qu’on appelle l’altruisme efficace. Il s’appuie sur des preuves et des raisonnements pour déterminer comment nous pouvons faire le plus de bien possible. Cela peut s’appliquer à de nombreuses questions, telles que la santé mondiale, l’élevage industriel et les risques existentiels. Il présente le cadre qu’il a mis en place pour résoudre ces problèmes.

MacAskill conclut en admettant que l’altruisme efficace n’en est encore qu’à ses débuts. Mais il se dit optimiste et pense que cette façon de penser peut nous aider à faire la différence dans le monde d’aujourd’hui et de demain.

Citation la plus inspirante

« Les révolutions scientifique et industrielle ont transformé à la fois notre compréhension du monde et notre capacité à le modifier. Ce dont nous avons besoin, c’est d’une révolution éthique qui nous permette de déterminer comment utiliser cette formidable abondance de ressources pour améliorer le monde ».

Conseils en matière de narration

Ancrez votre discours dans l’histoire. MacAskill commence par présenter au public un graphique représentant « l’histoire économique de la civilisation humaine ». Ce graphique montre que pendant la majeure partie de l’histoire de l’humanité, les gens ont vécu avec l’équivalent d’un dollar par jour, jusqu’aux révolutions scientifique et industrielle. Selon M. MacAskill, ce graphique montre que l’homme, aujourd’hui plus que jamais, a les moyens de changer le monde, mais que « notre conception de l’éthique n’a pas encore rattrapé ce fait ». Il appelle donc à une révolution éthique.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

L’homme d’aujourd’hui est en bonne position pour faire une énorme différence dans le monde, avec le potentiel d’avoir un impact qui durera pendant des siècles.

Noble plonge dans le vif du sujet et présente une étude portant sur le cerveau de plus de 1 000 enfants et adolescents issus de différentes familles aux États-Unis. Elle montre une image qui représente la moyenne des cerveaux de tous les participants. La recherche montre que le revenu familial était associé à une plus grande surface corticale, elle-même corrélée à une plus grande intelligence.

Ce lien est le plus fort aux niveaux de revenus les plus bas et ne dépend pas de l’appartenance ethnique, de l’âge ou du sexe. De plus, les résultats ont montré une grande variabilité d’un enfant à l’autre.

Il existe cependant un moyen d’aider les enfants issus de familles défavorisées. Cela peut se faire par le biais d’initiatives scolaires, ainsi que d’autres expériences telles que la nutrition, les soins de santé et l’environnement linguistique familial.

Citation la plus inspirante

« Si nous parvenons à démontrer que la réduction de la pauvreté modifie le développement du cerveau des enfants et que cela conduit à des changements politiques significatifs, alors un jeune enfant né dans la pauvreté aujourd’hui pourrait avoir une bien meilleure chance d’avoir un avenir meilleur ».

Conseils en matière de narration

Établissez votre crédibilité en expliquant au public le lien entre votre travail et votre discours. En tant que neuroscientifique, Kimberly Noble sait que les expériences modifient le cerveau humain, ce qui lui permet de proposer des solutions au problème posé.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Exposer les enfants à des conversations cohérentes et diversifiées peut améliorer leur intelligence, quel que soit le niveau de revenu de leur famille.

Chibanda parle au public d’une jeune mère déprimée et d’une femme de 82 ans, connue dans la communauté sous le nom de Grandmother Jack, qui lui offre réconfort et écoute.

La jeune femme souffre de dépression, comme plus de 300 millions de personnes dans le monde, selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé. Mais il n’y a pas assez de psychiatres et de psychologues pour traiter ce problème. En fait, Chibanda est l’un des douze psychiatres de son pays, qui compte environ 14 millions d’habitants.

Finalement, Chibanda a eu l’idée de faire appel aux grands-mères pour résoudre ce problème. Après tout, il y a beaucoup de grands-mères dans le pays. En 2006, il a commencé à former des grands-mères à la thérapie par la parole fondée sur des données probantes. Au moment de son intervention, des centaines de grands-mères formées travaillaient dans plus de 70 communautés, organisant des séances de thérapie sur les bancs des parcs. Une mère a traité plus de 30 000 personnes en un an.

Les résultats des essais cliniques ont montré que les grands-mères obtenaient de bons résultats, même six mois après le traitement. Ils ont même obtenu de meilleurs résultats que les médecins. Cela a conduit la communauté psychiatrique à étendre le programme de Chibanda.

Citation la plus inspirante

« Imaginez que nous puissions créer un réseau mondial de grands-mères dans toutes les grandes villes du monde, formées à la thérapie par la parole fondée sur des données probantes, soutenues par des plateformes numériques et mises en réseau. Et elles feront la différence dans les communautés. Elles réduiront les écarts de traitement pour les troubles mentaux, neurologiques et liés à l’utilisation de substances. »

Conseils en matière de narration

Humaniser les statistiques en les étayant d’anecdotes. Par exemple, pour expliquer le rapport entre le nombre de psychiatres et le nombre de patients dans son pays, Chibanda a raconté qu’il avait été appelé un soir aux urgences d’un hôpital où un de ses patients avait fait une overdose de pilules. L’hôpital étant situé à 200 kilomètres, il a dû se contenter d’une consultation par téléphone.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Nous pouvons mobiliser nos communautés – et oui, nos grands-mères – pour offrir aux personnes souffrant de dépression une thérapie fondée sur des données probantes.

Wagner commence par poser une question au public : « Avec combien d’entreprises avez-vous interagi aujourd’hui ? » De la douche au petit-déjeuner, en passant par les trajets domicile-travail et les relations avec les clients, vous êtes susceptible d’interagir avec au moins sept entreprises au cours d’une même journée.

Il juxtapose cela à un fait choquant, à savoir qu’une grande entreprise publique sur sept commet une fraude chaque année. Au cours des dix dernières années, Wagner a mené des recherches sur la fraude dans les entreprises et sur ce qui motive les gens à être honnêtes.

Lui et ses collègues chercheurs ont découvert que les gens ont des « valeurs protégées » et qu’ils sont prêts à mettre le prix pour défendre ces valeurs. Il conclut en suggérant que si les organisations peuvent faire appel à des mesures incitatives pour maintenir l’honnêteté, il est également important de sélectionner des personnes qui partagent les valeurs les plus importantes de l’entreprise.

Citation la plus inspirante

« Choisir les bonnes personnes avec les bonnes valeurs peut vous éviter bien des problèmes et bien des dépenses dans votre entreprise. En d’autres termes, il est rentable de donner la priorité aux personnes ».

Conseils en matière de narration

Impliquez le public en lui demandant de s’imaginer dans des situations hypothétiques et de faire un choix.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Les gens ont des valeurs indiscutables, mais les chercheurs ne savent pas encore si ces valeurs proviennent de la nature ou de l’éducation.

Okuk établit immédiatement un lien avec son public en posant une question à la fois réaliste et amusante : « En avez-vous assez de votre patron ? »

Elle explique qu’elle est fatiguée du capitalisme bien qu’elle soit elle-même capitaliste, en tant que chef d’entreprise. Elle a créé une entreprise de recyclage de pneus afin de créer ce que certains appellent des « emplois en col vert », c’est-à-dire des emplois respectueux de l’environnement. Elle souhaite que l’entreprise devienne une coopérative et « licencie le patron ».

Okuk donne des exemples de coopérativisme, où les travailleurs sont propriétaires des entreprises pour lesquelles ils travaillent. Elle propose au public des stratégies pour mettre en place le coopérativisme dans leurs villes. Elle termine par une citation de l’écrivain Arundhati Roy sur la remise en question de nos empires et la révolution des entreprises.

Citation la plus inspirante

« J’aimerais qu’ils renvoient le patron, c’est-à-dire moi ».

Conseils en matière de narration

Lorsque vous racontez votre histoire, reconnaissez les aspects qui peuvent sembler moins attrayants. Par exemple, Mme Okuk admet qu’elle a pu créer une entreprise en partie grâce à ses « privilèges de Blanche » et souligne que le racisme et le capitalisme font bon ménage.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Le coopérativisme est un modèle d’entreprise viable, alternatif au capitalisme.

Tasner a été licencié de son poste de directeur à l’âge de 64 ans. Il a passé les deux années suivantes en tant que consultant pour des entreprises, mais « sans aucune passion ».

Il a alors envisagé de créer une entreprise qui lui permettrait de répondre à ses préoccupations en matière d’environnement et a donc créé une société de technologies propres. Il raconte comment son expérience d’entrepreneur a été intimidante, mais que l’entreprise est aujourd’hui rentable, en pleine croissance, plusieurs fois récompensée et qu’elle contribue à résoudre la crise de la pollution plastique.

Mais lorsqu’il a commencé à travailler, il a cherché des modèles, des entrepreneurs de son âge. Il souhaite donc encourager un débat public sur les personnes qui deviennent entrepreneurs pour la première fois alors qu’elles sont déjà âgées.

Citation la plus inspirante

« Les réalisations d’un entrepreneur de 70 ans ne sont-elles pas tout aussi significatives, tout aussi dignes d’intérêt que celles d’un entrepreneur de 30 ans ? Bien sûr que si. »

Conseils en matière de narration

Amenez le public à comprendre pourquoi votre situation est inhabituelle et difficile. Par exemple, M. Tasner raconte que dans sa ville, peu d’entrepreneurs étaient des personnes plus âgées que lui, et que les investisseurs investissaient généralement dans des fondateurs et des start-ups jeunes et prometteurs.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Aux États-Unis, le taux de réussite des entrepreneurs âgés est de 70 %.

Blaine, magicien célèbre aux États-Unis, décrit quelques-uns des tours les plus difficiles qu’il a réalisés afin de « créer des images qui poussent les gens à s’arrêter et à réfléchir ». Par exemple, il s’est laissé enterrer vivant dans un cercueil pendant une semaine, ne se nourrissant que d’eau.

Après avoir décrit des exploits similaires, Blaine présente le prochain défi qu’il a cherché à relever : déterminer combien de temps il pouvait rester sans respirer. Il décrit les tentatives qu’il a faites, ainsi que les avertissements qu’il a reçus des médecins au sujet des dommages qu’il pourrait subir au cerveau.

Il s’est inspiré des plongeurs de perles et des apnéistes, qui peuvent nager sous l’eau pendant quatre minutes avec une seule respiration. Après des mois d’entraînement épuisant, il a pu retenir sa respiration pendant 17 minutes et quatre secondes.

Blaine termine son discours sur une note émotionnelle en disant que la magie lui permet de surmonter la douleur.

Citation la plus inspirante

« La magie, c’est la pratique, c’est l’entraînement, c’est l’expérimentation, c’est le dépassement de la douleur pour être le meilleur possible. »

Conseils en matière de narration

Blaine fait participer le public en racontant des histoires, accompagnées de photos de ses expériences et de son entraînement. Il capte le public en étant honnête, en fournissant des détails concrets et des descriptions de ses expériences, et en n’ayant pas peur de montrer des émotions brutes.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

La magie ne se résume pas à des tours et à des illusions. Il s’agit de repousser les limites du possible.

A. Choi est convaincue que les grandes institutions peuvent être à l’origine de changements et que les individus peuvent influencer les orientations prises par ces institutions. De nombreuses personnes peuvent être sceptiques face à cette affirmation, et elle exprime leurs préoccupations : Si c’est vrai, alors « pourquoi ne sommes-nous pas capables de nous faire entendre ? ».

Choi suggère que les gens peuvent influencer les institutions en devenant investisseurs et en soutenant des entreprises qui promeuvent le bien social. Elle apporte la preuve que l’investissement durable peut offrir des rendements élevés et peut réellement aider les institutions responsables à se développer. L’obstacle, dit-elle, réside simplement dans nos perspectives limitées.

Citation la plus inspirante

« Une clarté passionnée : Je pense que c’est ce dont nous avons besoin pour mener le changement. La passion pour le changement que nous voulons voir dans le monde, et la clarté que nous sommes capables d’aider à tracer la voie. »

Conseils en matière de narration

Alterner entre le partage des données de recherche et la narration d’histoires. Cela permet d’ajouter de la crédibilité à votre argumentaire, mais aussi de permettre à l’auditoire de s’y référer à un niveau personnel.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

L’investissement durable représente un marché de 20 000 milliards de dollars. Il peut rapporter deux fois plus que les entreprises qui se contentent de gagner de l’argent sans s’engager dans une mission au-delà des seuls profits.

Suarez parle de sa passion pour la technologie et décrit les applications qu’il créait lorsqu’il était enfant. Il explique que beaucoup d’enfants veulent non seulement jouer à des jeux, mais aussi en créer. Cependant, il est difficile de trouver le soutien et les ressources nécessaires.

Cela soulève la question de savoir ce que nous, les adultes, faisons pour soutenir et favoriser les progrès des enfants. Suarez termine en disant qu’il aimerait continuer à créer de nouvelles applications et trouver des moyens pour que les étudiants partagent leurs connaissances et améliorent leurs compétences en programmation.

Citation la plus inspirante

« Pour le football, on peut aller dans une équipe de football. Pour le violon, vous pouvez prendre des leçons de violon. Mais qu’en est-il si vous voulez créer une application ? »

Conseils en matière de narration

Utilisez des exemples simples pour que le public puisse plus facilement s’identifier à votre histoire, surtout si vous parlez d’une compétence de niche comme le développement d’applications.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Il est étonnamment difficile de trouver un endroit où les gens, en particulier les enfants, peuvent développer leur passion pour la programmation.

Tomasdottir raconte l’histoire d’Audur Capital, une société financière qu’elle a fondée avec une autre femme. Elles ont toutes deux quitté leurs emplois lucratifs dans la finance en raison de l’écrasante culture masculine du secteur. Elle note que le manque de parité entraîne des problèmes désastreux.

Elles ont décidé d’intégrer les valeurs « féminines » dans le monde de la finance par le biais de leur entreprise. Il s’agit notamment de la prise de conscience des risques, de l’honnêteté, de la « diligence émotionnelle » et de la réalisation de bénéfices selon des principes. Elle encourage le public à se concentrer sur le développement de bonnes entreprises durables et à accepter les différences.

Citation la plus inspirante

« Les consommateurs vont changer le visage du monde des affaires et de la finance de l’extérieur, s’ils ne le font pas de l’intérieur ».

Conseils en matière de narration

Fournissez des éléments de contexte en discutant de l’arrière-plan géopolitique plus large de votre histoire. L’exposé de Mme Tomasdottir s’inscrit dans le contexte de la récession économique et de la crise financière de 2008, ce qui rend son expérience encore plus pertinente.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Quand les systèmes nous font défaut, nous avons tendance à passer du temps à essayer de les reconstruire au lieu de chercher de nouveaux modèles économiques ou commerciaux.

J. Marks présente la ligne de pensée qu’il souhaite changer : « On nous dit constamment que le conflit est mauvais et que le compromis est bon ; que le conflit est mauvais mais que le consensus est bon ; que le conflit est mauvais et que la collaboration est bonne ». Il qualifie cette perspective de « vision beaucoup trop simple du monde ».

Il estime qu’il ne faut pas nécessairement éviter les conflits, surtout lorsqu’il s’agit des relations entre secteur public et secteur privé. Il donne des exemples, de l’Inde à Londres, qu’il a découverts au cours de ses recherches, dans lesquels l’évitement des conflits a conduit à la création de nouveaux problèmes.

Marks recommande aux institutions, en particulier aux gouvernements, de s’engager dans le conflit. Ceci est particulièrement important lorsque les gouvernements traitent avec des entreprises, car ces dernières ont tendance à agir dans leur propre intérêt alors que les premiers sont mandatés pour protéger et promouvoir le bien commun.

Citation la plus inspirante

« Nous ne pouvons pas savoir si un conflit est mauvais si nous ne savons pas qui se bat, pourquoi et comment. Et les compromis peuvent être complètement pourris s’ils nuisent à des personnes qui ne sont pas à la table, des personnes vulnérables, privées de pouvoir, des personnes que nous avons l’obligation de protéger ».

Conseils en matière de narration

Commencez par une histoire qui vous permet de présenter l’idéologie dont vous allez parler. Marks raconte au public l’histoire d’un de ses amis qui travaillait au ministère britannique des affaires étrangères et les raisons pour lesquelles il a quitté son emploi. Son ami a constaté que le gouvernement n’était pas disposé à s’engager dans un conflit avec d’autres pays, malgré l’ampleur des dommages causés à des vies innocentes dans ces endroits.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

L’évitement du conflit peut aboutir à des compromis qui ne résolvent pas le problème, mais en suscitent de nouveaux.

Curran affirme que de nombreuses personnes sont en fait assez fières d’avoir le perfectionnisme comme défaut. Selon lui, les gens ont tendance à considérer le perfectionnisme comme un signe de valeur et de réussite.

Il fait part de ses recherches, qui montrent que le perfectionnisme est en augmentation. Les jeunes d’aujourd’hui sont obsédés par la recherche de « la vie et du style de vie parfaits ». Nous grandissons en entendant que si nous voulons quelque chose assez fort, nous pouvons l’obtenir.

Toutefois, selon M. Curran, il est tout à fait faux de croire que les gens sont totalement maîtres de leur destin. Pourtant, cette idée persiste. Il donne des exemples dont il a été le témoin direct en tant que mentor de jeunes.

Il y a de l’espoir, mais le traitement est complexe. Curran recommande l’auto-compassion. Il souligne également l’importance des années de formation des enfants et le rôle que jouent les parents. Les adultes doivent apprendre aux enfants que l’échec n’est pas synonyme de faiblesse.

Citation la plus inspirante

« Dans un monde chaotique, la vie nous met souvent en échec, mais ce n’est pas grave. L’échec n’est pas une faiblesse. »

Conseils en matière de narration

Évitez que votre discours ne ressemble à une attaque contre un certain type de personnalité. L’un des moyens d’y parvenir est d’avouer que l’on a une faiblesse similaire. M. Curran commence son discours en admettant qu’il est « un peu perfectionniste », ce qu’il ne considère pas comme une chose positive.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Il est très difficile pour un perfectionniste de cesser de l’être. Le traitement est complexe et nécessite non seulement des efforts de la part de l’individu, mais aussi un changement de la société et de ses attentes.

Gartenberg partage la question qui l’a captivé au cours de la dernière décennie : « Et si vous pouviez rendre votre sommeil plus efficace ? » Il s’agit d’une question urgente, car les gens d’aujourd’hui ne dorment pas suffisamment. Certains se vantent même de pouvoir fonctionner avec peu de sommeil.

Il nous fait part de ses recherches sur le sommeil profond, que les scientifiques considèrent comme la partie la plus régénératrice du sommeil. Il raconte comment il a expérimenté de nombreux gadgets pour tenter d’obtenir un sommeil profond, mais sans succès. Enfin, il est tombé sur des recherches menées dans un laboratoire du sommeil en Allemagne, qui montraient que certains sons pouvaient stimuler le sommeil profond.

Avec son partenaire de recherche, il a mis au point un petit appareil qui émet un certain type de sons et a mené des expériences pour montrer que ces sons stimulent les ondes cérébrales et induisent un sommeil plus profond.

Citation la plus inspirante

« Notre sommeil n’est pas aussi régénérateur qu’il pourrait l’être, mais peut-être qu’un jour prochain, nous pourrons porter un petit appareil et profiter davantage de notre sommeil. »

Conseils en matière de narration

Lorsque vous parlez d’une nouvelle technologie ou d’un nouveau produit, ne demandez pas simplement au public de l’imaginer. Apportez une preuve de concept, par exemple un exemple de l’appareil que vous développez. S’il s’agit d’un son, comme c’est le cas pour l’appareil de Gartenberg, ne vous contentez pas de décrire les sons à votre public. Jouez les sons réels pour qu’ils les écoutent.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

La qualité de notre sommeil influe non seulement sur notre santé physique, mais aussi sur notre personnalité. Avec l’âge, nous perdons les ondes delta régénératrices associées au sommeil profond, mais avec l’aide des sons, nous pouvons stimuler ces ondes.

Meyer commence par une déclaration audacieuse : « Je ne veux pas vous alarmer, mais j’ai appris que la personne à côté de vous est un menteur ».

Elle souligne que nous sommes tous des menteurs. Nous vivons dans une société de post-vérité où la tromperie est notre pain quotidien. Nous sommes contre le mensonge, mais nous l’acceptons et c’est ainsi que fonctionne notre société. Comment pouvons-nous donc non seulement repérer un menteur, mais aussi rechercher la vérité pour construire de meilleures relations ?

Meyer enseigne au public comment détecter les menteurs, ainsi que ceux qui disent la vérité. Elle montre les manières et les « points sensibles » utilisés par les personnes formées pour reconnaître la tromperie et affirme que l’honnêteté est une valeur qui mérite d’être préservée.

Citation la plus inspirante

« N’abusez pas du botox. Personne ne pensera que vous êtes honnête ».

Conseils en matière de narration

Affichez des photos qui illustrent vos propos. Lorsqu’elle explique que le mensonge est un acte coopératif, Meyer montre l’image d’un couple et d’une tierce personne où le petit ami tient la main de la tierce personne dans le dos de son partenaire. Elle montre également la vidéo de Bill Clinton mentant au sujet de Monica Lewinsky, à titre d’exemple.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Le mensonge est un acte coopératif, ce qui signifie que parfois, lorsqu’on nous ment, nous avons accepté qu’on nous mente. Des études montrent qu’au cours d’une journée, on peut nous mentir de 10 à 200 fois. Les observateurs de mensonges détectent les mensonges dans 90 % des cas, tandis que le reste d’entre nous n’a que 50 % de chances d’y parvenir.

Russell raconte qu’elle a été mannequin pendant 10 ans et qu’elle change de tenue sur scène. Elle présente son parcours avec les questions les plus fréquentes qu’on lui a posées tout au long de sa vie à propos de sa carrière de mannequin.

Elle confie son malaise face à une industrie où règne l’oppression sexuelle et raciale, alors qu’elle en est l’une des plus grandes bénéficiaires. Elle souligne également qu’en tant que société, nous encourageons souvent les préjugés fondés sur l’apparence sans même nous en rendre compte. Elle termine en exhortant le public à reconnaître « le pouvoir de l’image dans la perception de nos succès et de nos échecs ».

Citation la plus inspirante

« L’image est puissante mais aussi… Superficielle ».

Conseils en matière de narration

Quand vous parlez de vos expériences, structurez-les sous forme de FAQ. Russell présente une foire aux questions et alterne entre questions sérieuses et amusantes.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Si de nombreux mannequins affirment qu’elles s’amusent comme des fous, au fond d’elles-mêmes, le métier de mannequin les rend extrêmement peu sûres d’elles, malheureuses et mal à l’aise.

Mme Slaughter se souvient de la fois où elle a eu l’occasion d’être promue à un poste important au sein du département d’État américain, et de sa décision surprenante de refuser. Elle a fit ce choix douloureux après avoir passé les deux dernières années à faire la navette entre Washington et sa ville natale, et ayant vu les conséquences sur son mari et ses enfants. Cette décision l’a toutefois amenée à réévaluer « le récit féministe avec lequel j’ai grandi et que j’ai toujours défendu ».

Cela l’amène à discuter de l’égalité entre les hommes et les femmes et de la conviction qu’une véritable égalité passe par la création d’un éventail beaucoup plus large de « choix également respectés » pour les femmes et les hommes. Cela signifie qu’il faut changer notre culture, nos politiques et nos lieux de travail. Elle fournit des preuves que ces changements commencent à se produire, mais termine en disant au public que l’ampleur et la rapidité de ces changements dépendent de nous.

Citation la plus inspirante

« Les deux grandes forces de la nature humaine sont l’intérêt personnel et l’attention portée aux autres. Réunissons-les. Faisons de la révolution féministe une révolution humaniste ».

Conseils en matière de narration

Permettez-vous d’être vulnérable face au public. Slaughter le fait en racontant à quel point ses décisions ont été douloureuses et comment elles l’ont amenée à reconsidérer sa façon de se considérer et de revoir ses idées sur le féminisme et l’égalité.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

L’égalité consiste à permettre aux personnes de faire des choix jugés respectables indépendamment de leur sexe.

McKnett observe que les investisseurs ne semblent pas accorder suffisamment d’attention à certains des principaux moteurs de changement dans le monde. Cela inclut la durabilité. Il affirme que l’investissement durable est très performant et qu’il n’est pas si compliqué à réaliser.

Tout au long de son intervention, il donne des exemples de la manière dont l’investissement dans des entreprises axées sur le développement durable est rentable. L’investissement durable n’offre pas seulement un bon retour sur investissement. C’est aussi un investissement dans votre avenir, car vous contribuez à réduire les risques pour notre planète.

Il termine par une citation de Mark Twain : « Planifiez l’avenir, car c’est là que vous passerez le reste de votre vie ».

Citation la plus inspirante

« L’investissement durable est moins compliqué qu’on ne le pense, plus performant qu’on ne le croit et plus important qu’on ne l’imagine ».

Conseils en matière de narration

Tirez parti de la preuve sociale pour étayer votre argumentation. McKnett explique que « près de 80 % des PDG du monde entier considèrent que le développement durable est à la base de la croissance de l’innovation et de l’avantage concurrentiel dans leur secteur d’activité ». Par ailleurs, 93 % des PDG du monde entier estiment que les performances environnementales, sociales et de gouvernance sont importantes pour l’avenir de leur entreprise.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

L’investissement durable ne sert pas uniquement votre compte en banque ; il vous permet également de vous protéger contre les pertes futures en soutenant les entreprises qui visent à améliorer l’état de la planète.

Stark dit qu’elle est « obsédée » par le fait de parler à des étrangers. Sept ans avant sa conférence TED, elle a commencé à documenter ses expériences avec des inconnus, qu’elle qualifie de plaisirs inattendus et de liens émotionnels authentiques.

Elle présente également des arguments en faveur de la discussion avec des inconnus. Par exemple, les chercheurs ont constaté que les gens se sentent souvent plus à l’aise pour parler franchement de leur personnalité à des inconnus qu’à des amis proches ou à des membres de leur famille.

Elle donne ensuite au public des conseils pour parler aux étrangers, ainsi que des règles tacites que suivent les différentes cultures. Elle conclut en disant que le fait de parler à des étrangers peut nous aider à devenir moins méfiants à l’égard des autres et à créer un espace de changement.

Citation la plus inspirante

« Lorsque vous parlez à des inconnus, vous faites de belles interruptions dans le récit attendu de votre vie quotidienne et de la leur. Vous créez des liens inattendus ».

Conseils en matière de narration

Comprenez que votre public peut percevoir vos conseils différemment de la manière dont vous les avez formulés. Mme Stark reconnaît que les gens peuvent trouver dangereux d’appliquer complètement ses conseils lorsqu’ils parlent à des inconnus. Elle affirme que nous devons faire appel à nos sens plutôt qu’à nos peurs.

Principaux enseignements à tirer de l’expérience

Même de brèves interactions avec des inconnus peuvent donner lieu à des liens émotionnels poignants et à des souvenirs agréables.